Italie, Corée du Sud : les enquêtes se multiplient dans le cadre du “BatterieGate” Apple
Depuis la fin de l’année dernière, à cause de
l’affaire du ralentissement des iPhone avec
une batterie usée, la firme de Cupertino est sous le feu des projecteurs de la
justice dans de nombreux pays, dont la France avec une plainte déposée par
l’association française HOP et une enquête préliminaire ouverte par le parquet
de Paris.
Même si Apple s’est excusé pour son manque de transparence et a lancé un
programme de
remplacement de batterie iPhone usée à tarif réduit, cela n’empêche de
nouvelles enquêtes de naitre dans plusieurs pays, dont les derniers en date
sont l’Italie et la Corée du Sud.
Le journal Reuters rapporte que l’autorité de la concurrence italienne
accuse Apple et Samsung de ralentir volontairement les performances de leurs
smartphones avec des mises à jour logicielles afin de pousser les clients à
remplacer avec une nouvelle machine.
Il s’agit de la première fois que la firme coréenne est accusée de ralentir
ses smartphones à travers des mises à jour, Samsung n’a pour l’instant pas
répondu à cette plainte.
En Corée du Sud, l’association de protection des consommateurs CUCS
(Citizens United for Consumer Sovereignty) a également porté plainte contre le
PDG d’Apple, Tim Cook, en affirmant que la décision d’Apple de ralentir les
iPhone avec une batterie usée équivaut à de la fraude et de la destruction de
propriété.
Selon le site PatentelyApple qui suit attentivement toutes les plaintes et
enquêtes, il y en aurait actuellement 45 réparties un peu
partout dans le monde.
Pour le moment en France, l’association HOP a déposé une plainte
contre Apple pour "obsolescence programmée" et "tromperie" auprès des
utilisateurs d’iPhone.
Suite à cette plainte de l’association française de défense des
consommateurs, le parquet de Paris a ouvert une
enquête préliminaire contre Apple pour "tromperie et obsolescence
programmée", laquelle a été confiée à la Direction générale de la concurrence,
de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
sylvainclem (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
21 janvier 2018 à 20 h 04 min
Mais sans même les procédures procès ou je ne sais quoi, Apple continue
comme si de rien était et va même expliquer en prime de manière indirecte à
tout le monde pourquoi il n’a jamais été question d’obsolescence programmée (la
définition ne répond d’ailleurs pas aux accusations lol) puisqu’ils vont donner
le choix aux utilisateurs de brider ou pas leur machine… qui vont vite
s’apercevoir que c’est pire sans le bridage et que tout est question d’usure de
batterie.
Mdr, je vois bien la notif au milieu de l’écran quand la batterie flanche :
« Attention, à partir de maintenant, sauf changement de batterie, si vous
choisissez de ne pas brider votre téléphone fonctionnant avec une batterie
désormais usée et ne pouvant donc pas subvenir à la demande en ressources de la
machine, nous ne sommes en rien responsable de son instabilité et pire d’un
incident lié à son état »
Birlou (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
19 janvier 2018 à 18 h 29 min
Si, les pratiques de bridages non avouées (donc pouvant inciter le
consommateur à penser qu’il est temps de renouveler son portable) font l’objet
d’investigations chez plusieurs AUTRES compagnies.
Un peu comme quand on a soulevé le tapis du dieselgate, il y a 2-3 ans pour y
découvrir plein de mauvaises surprises.
Si cela se confirme, la justice pourra être rendue et de telles pratiques
opaques ne devraient plus avoir lieu, du moins sur ce point précis. Ce qui
serait un progrès.