Test “Golf Club: Wasteland”: pas seulement du golf, récit dystopique et bande-son prenants, sur iPhone et iPad
Voici une idée originale que
proposent-là les développeurs de Demagog Studio, dans leur
nouveau jeu Golf Club: Wasteland. Les humais les plus riches
habitent sur Mars désormais, après une catastrophe écologique ayant décimé la
majorité de la vie sur Terre. Et l’activité la plus populaire des bourgeois de
la ville de Tesla, sur la planète rouge, est de prendre un vaisseau pour aller
golfer dans les décombres restants sur la surface du globe. Le décor est
planté, pour cette nouveauté surprenante, portée par une bande-son
remarquable :
Le joueur contrôle l’un de ces riches golfeurs du dimanche, revenu sur Terre
pour s’adonner à sa passion entre immeubles écroulés, habitations vides de vie
et de nombreux déchets. Il faut alors tenter de mettre la balle dans le trou,
en tirant le doigt à l’écran en arrière. Puissance et direction sont ainsi
déterminées à l’appui, et une fois le doigt relevé de l’écran, le tireur
réalise son coup à l’aide de son club.
De l’autre côté de l’écran, la cible est indiquée par un drapeau rouge.
Parallèlement à ce principe de golf assez basique, le joueur écoute la radio
et, entre des chansons inédites signées du studio Demagog également développer
du jeu, il est possible de suivre des témoignages de différentes
personnes, certaines ayant habité sur la planète bleue auparavant.
Le fond est donc travaillé, aussi bien que la forme, tant visuellement que
musicalement d’ailleurs. En fil rouge donc, le joueur peut sentir cette
critique de notre société et du non respect de l’environnement, avec au-delà de
cela, cette mise en avant d’une tendance autodestructrice de
l’homme.
Petit clin d’oeil d’ailleurs au passage, la grande ville de mars s’appelle
Tesla, qui est également le nom de la société d’Elon Musk
spécialisée dans les voitures électriques et autonomes, alors que son C.E.O.
vise également à poser un jour le pied sur la planète voisine de la Terre.
Golf Club: Wasteland n’est donc pas un jeu comme les
autres. Il s’agit d’une expérience qui marque le joueur et qui propose
bien plus que du divertissement pur. On en ressort transporté, mais aussi
choqué. Les développeurs ont en tout cas fait un remarquable travail pour les
graphismes, avec de magnifiques ambiances, et pour cette bande-son, portée par
de plaisants morceaux.
À ce propos, toutes les musiques du jeu seront bientôt rassemblées sous
l’album Radio Nostalgia from Mars, album qui devrait être
disponible la semaine prochaine sur les plateformes de streaming en ligne, dont
Apple Musicet, Deezer, Spotify.
Au final, voici l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure
sortie jeu de la semaine, que l’on ne peut que conseiller bien
évidemment. Seul petit regret, alors que le jeu est bien en français dans les
menus et certains passages écrit, il manque les sous-titres des témoignages
radiophoniques malheureusement. Mais cela ne devrait pas freiner les curieux,
même ceux n’étant pas forcément à l’aise avec la langue de Shakespeare.
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