Warren Buffett ne comprend pas l’iPhone, malgré un investissement record
Encore CEO de Berkshire Hathaway, le dirigeant pourrait bientôt laisser sa place à Greg Abel.
- Warren Buffet a commenté les derniers résultats financiers d’Apple
- Il explique que, bien qu’il ne comprenne pas trop l’iPhone, son investissement dans Apple est totalement justifié
- Son fonds d’investissement, Berkshire Hathaway, possède environ 6,5% d’Apple
À chaque annonce des derniers résultats financiers d’Apple, leur lot de commentaires. D’après un article publié chez Yahoo! Finance, Warren Buffet a ainsi pris la parole samedi dernier, expliquant que la firme à la pomme profite de résultats meilleurs que n’importe lequel de ses investissements. Aujourd’hui, les actions AAPL représentent une large partie du portefeuille de Berkshire Hathaway, grâce justement à leur croissance. On sait d’ailleurs que le fonds possède entre 5,8% et 7,37% de l’entreprise de Tim Cook.
Malgré tout, comme le dit lui-même le milliardaire, il ne “comprend” pas l’iPhone “du tout“. En revanche, c’est de “comprendre le comportement des consommateurs” qui lui aurait permis de flairer le bon filon. Il faut dire que les chiffres sont saisissants : actuellement, Apple vaut tout de même près de 2 750 milliards de dollars à la bourse de Wall Street. Il en coûte 173,50 dollars pour s’offrir un titre à l’heure où nous écrivons ces lignes, ce qui équivaut à peu près à 157,50 euros – sans prendre en compte les frais de trading bien évidemment.
Bientôt un successeur ?
À quatre-vingt-douze ans, Warren Buffet se prépare cependant à transmettre le flambeau de son poste de directeur général chez Berkshire Hathaway, occupé depuis 1970. Selon un dossier partagé par nos confrères de chez Presse-citron.net, c’est Greg Abel qui pourrait le remplacer, le numéro un l’estimant même comme un excellent choix.
Canadien, l’homme d’affaires est passé auparavant par le cabinet d’audit PwC et est diplômé de l’université d’Alberta. On lui reconnaît des qualités de stratège hors pair, mais aussi un certain pragmatisme qui a pu payer face à la crise de ces derniers mois. Une récession qui a d’ailleurs touché aussi Apple, puisque ses revenus sont en baisse (de 3%) d’une année sur l’autre, selon les chiffres présentés en ce début mai.
Les services et les wearables sont en pleine forme
Chez Apple, même si ‘est encore aujourd’hui l’iPhone qui permet à la société de générer le plus de revenus, deux autres secteurs se portent très bien eux aussi. Entre 2015 et 2022, les ventes de services ont ainsi grimpé de 292,5%, tandis que les ventes d’objets connectés ont pour leur part signé une hausse de 307,9%.
Pour les services, ce sont probablement les abonnements à Apple Music, les garanties AppleCare+ et les commissions sur les achats intégrés via l’App Store et Apple Pay qui comptent plus. Quant aux wearables, ceux-ci sont représentés avant tout par les AirPods – premiers écouteurs sans fil du monde en termes de ventes – et par les Apple Watch.