Un changement royal en vue pour les iPhone et les Mac
Le procédé de gravure du processeur va changer. Et ceci pourrait impacter directement les utilisateurs. Voici pourquoi, et comment.
Apple est déjà en train de concevoir ses puces gravées avec une précision de deux nanomètres. C’est un employé de l’entreprise qui a fait fuiter l’information sur le réseau social LinkedIn ; il s’agit probablement d’une indiscrétion de sa part. On sait en effet que le fabricant n’apprécie pas vraiment de voir ses nouveautés publiées publiquement avant leur annonce officielle.
Sans surprise, on suppose que c’est de nouveau le fondeur TSMC qui se chargera d’assembler les cartes mères avec ce nouveau standard. On sait ainsi que l’entreprise travaille aussi à miniaturiser ses propres chaînes de production. Pour rappel, aujourd’hui les iPhone de dernière génération sont dotés de processeurs gravés en trois nanomètres. Les puces M3 des Mac affichent également cet atout.
Prudence, cependant : savoir qu’Apple travaille sur cette nouveauté ne veut pas dire que les iPhone 16 Pro y auront droit. On sait ainsi que ce sont les modèles arrivés précédemment qui ont été équipés en trois nanomètres en premier (contre quatre nanomètres pour le Tensor G3 de Google), or le rythme de renouvellement est ici de plusieurs années en général. Des sources supposent cependant que TSMC prépare aussi une technologie à 1,4 nanomètre pour 2027, alors faites le calcul. D’ici deux à trois collections de mobiles pommés, la consommation d’énergie pourrait être revue à la baisse. Il s’agit en effet là d’un des avantages principaux de la réduction de la finesse de gravure.
De meilleures performances au rendez-vous
Réduire la finesse de gravure permet également d’améliorer la puissance des appareils. En théorie, nous pouvons donc estimer que d’éventuels iPhone 18 Pro seront 20 à 30 % plus rapides que leurs prédécesseurs. Pour parvenir à ce chiffre, il suffit de se référer aux habituels gain de vélocité partagés par Apple lorsque le fabricant met en avant ses nouvelles puces. Bien sûr, le nom “iPhone 18 Pro” reste à considérer avec précaution – on ne sait encore rien de ces futurs mobiles haut de gamme potentiels.
Du côté des Mac, des rumeurs ont déjà permis d’entendre parler de la génération de puces M4 pas plus tard que ce mois-ci. Sachez cependant que nous devrons encore patienter quelques trimestres pour découvrir ces composants, ce qui pourrait aussi coller avec le passage aux deux nanomètres. D’ici là, nous pourrons probablement découvrir les MacBook Air M3 de treize et de quinze pouces qui pourraient débarquer en boutique au printemps prochain. Une annonce est peut-être dans les cartons pour la période s’étalant de fin mars à début mai, mais le keynote reste à confirmer et un simple communiqué de presse pourrait aussi être publié à la place.
Une échelle monstrueuse
Dans un processeur Apple, on retrouve des centaines de millions de transistors, capables d’effectuer des milliards d’opérations par seconde. Un moteur avec de l’intelligence artificielle est également inclus dans les SoC (system on chip) de la firme à la pomme, peut-être bientôt prêt à passer aux trente-deux cœurs mais limités à seize aujourd’hui.
La taille des microprocesseurs du genre atteint désormais quelques dizaines de nanomètres seulement. À titre de comparaison, un virus mesure environ trois cents nanomètres, contre mille pour une bactérie (un micromètre) ou quatre-vingts micromètres pour l’épaisseur d’un cheveu humain.
Le processeur M3, pour sa part, embarque un CPU à huit cœurs et sa carte graphique en compte autant voire dix, selon la configuration choisie par l’acheteur. Un MacBook Pro permet déjà de profiter de cette pièce, et il se murmure que des iPad Pro avec dalle OLED y auront droit également dans les semaines à venir. Apple n’a, comme à son habitude, pas confirmé le dossier, préférant se taire jusqu’à une annonce en bonne et due forme.
- Apple se préparerait à concevoir des puces gravées avec une précision de deux nanomètres seulement
- Ceci pourrait permettre un gain de performances et une consommation d’énergie moindre
- TSMC est le partenaire privilégié d’Apple pour la fabrication en masse
