TSMC produirait bientôt des puces Apple gravées en 4 nanomètres
À la clé, des ordinateurs encore plus rapides qu’aujourd’hui ?
C’est une fois de plus la magazine taïwanais DigiTimes qui l’annonce : le dernier trimestre 2021 sera l’occasion pour la Taïwan Semiconductor Manufacturing Company de démarrer la production en masse de ses processeurs nouvelle génération. Ceux-ci seraient gravés avec une finesse de quatre nanomètres seulement, contre cinq pour l’actuel A14 qui propulse les iPhone 12 et l’iPad Air de quatrième génération.
Car oui, c’est bien Apple, client majeur de la société asiatique, qui devrait en profiter. Mais cette fois-ci, en revanche, ce sont les Mac qui intégreraient de tels composants. Leur date de sortie précise n’est pas connue pour le moment. On ne sait d’ailleurs pas de quel ordinateur il pourrait s’agir exactement, même si un iMac avec un design revisité semble dans les cartons depuis maintenant plusieurs semaines.
Du changement aussi côté mobile
Les iPhone 13 (le nom n’est pas officiel là non plus), quant à eux, continueraient de miser sur du cinq nanomètres. Mais le procédé de fabrication de la potentielle puce Apple A15 débuterait en fait en mai, afin de préparer une sortie commerciale pour la fin de l’année. Si Cupertino suit son calendrier habituel, c’est probablement durant un keynote entièrement en ligne et et planifié en septembre que l’appareil sera dévoilé.
Sa fiche technique serait par ailleurs améliorée, avec un capteur photo plus performant selon Ming-Chi Kuo, analyste réputé en la matière. Son prix reste à définir. Quant au format, il ne devrait pas changer : nous aurions droit à quatre tailles d’écran différentes. Quelques-uns émettent des réserves quant à l’édition mini puisque celle-ci ne se vendrait pas aussi bien que les autres, mais rien n’est moins sûr…
Apple silicon : pari gagnant
Toujours à en croire DigiTimes, c’est en réalité en 2022 que TSMC comptait débuter la fabrication à grande échelle des processeurs 4 nm. Son calendrier se serait donc avancé, ce qui suggère que les commandes Apple suivent. Et pour cause : les Mac équipés du processeur M1 sont encensés par la presse, leur performance étant au rendez-vous des logiciels les plus gourmands.
La génération suivante est ainsi attendue de pied ferme par les investisseurs, les consommateurs et les médias. Intel, en revanche, espérerait bien croquer une part du gâteau puisqu’ayant été évincée de la collaboration avec la firme de Tim Cook lors de la récente Worldwide Developer Conference…