Tremblements de terre : une nouvelle solution porte ses fruits
Des chercheurs ont créé une application qui peut vous alerter AVANT qu’une secousse arrive chez vous. On vous explique comment ça fonctionne.
On connaissait déjà les notifications de sécurité envoyées par Google, Apple ou Facebook aux utilisateurs de smartphone pour prévenir de dangers liés à la pollution en ville ou rassurer sur l’état de santé d’un proche vivant non loin d’une zone à risque. Désormais, il y a mieux.
Des étudiants de l’Université de Berkeley en Californie font ainsi honneur au statut de vivier de startups de leur région grâce à l’efficacité de leur nouvelle application, MyShake. Celle-ci détecte les séismes en amont et envoie un message aux habitants qui en sont suffisamment loin pour le recevoir à temps afin de se protéger jusqu’à l’arrivée de l’onde de choc.
Big data* sur smartphone
Le principe du programme est simple. Celui-ci se base sur plusieurs critères pour choisir de signaler ou non un tremblement de terre à l’utilisateur :
- données captées par des sismographes
- mouvements enregistrés par le gyroscope
- proximité avec l’épicentre
Si les appareils installés par les scientifiques sont les plus précis, faire appel au machine learning** en analysant des mesures faites par les iPhone et Android ayant installé le service permet de ne rater aucun événement qui en serait trop distant. On est jamais trop prudent.
Quant au dernier critère, il permet de comprendre que le réseau 4G est aujourd’hui capable de nous envoyer une information urgente avant que le sol bouge. La propagation des ondes sismiques peut être battue par la technologie. Jusqu’où ira-t-on, sachant que la 5G arrive ?
*Le big data est l’étude de données en masse permettant la prise de décision (utilisée par exemple par des entreprises pour nous cibler)
**machine learning : apprentissage humain de données en masse fournies par un logiciel
Wiwi (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
23 décembre 2019 à 8 h 22 min
Bravo!
Birlou (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
23 décembre 2019 à 13 h 58 min
Mais ça ne peut pas marcher sur les zones trop proches de l’épicentre (<20km), car le délai d’arrivée de la secousse (qui se propage) est trop court par rapport au moment de sa survenue (et dont cette survenue elle-même relève de la probabilité et pas de la prévisibilité).
Ce serait bien de le préciser.