Suivre le mouvement des yeux pour mieux contrôler les Apple Glass
Un brevet décrit comment les lunettes pourraient intégrer cette technologie lors de leur sortie.
Ce n’est plus un secret : Apple travaille sur une monture connectée, qui a même tendance à vouloir concurrencer jusqu’aux opticiens les plus classiques. Ce gadget, à la différence du modèle éponyme de chez Google, se tournerait davantage vers les particuliers, à l’instar de la Watch devenue le compagnon de nombreux iPhone. En effet, l’appairage avec le mobile serait nécessaire pour profiter de l’appareil, et il pourrait autrement ne pas fonctionner à en croire les rumeurs les plus sérieuses.
Difficile d’en savoir davantage pour l’instant, d’autant plus que les prédictions à ce sujet restent très hypothétiques et qu’aucun détail officiel n’a pour le moment été communiqué par la marque de Cupertino. Pour en savoir plus, on peut toutefois se pencher sur des brevets déposés par la firme auprès de l’institution américaine chargée de la propriété intellectuelle : indispensables pour protéger ses idées, ces documents laissent des traces sur lesquelles le blog spécialisé Patently Apple a encore pu mettre la main.
Kinect-like ?
Bien que le prototype détaillé dans le fichier auquel nous avons eu accès soit particulièrement technique, on peut déjà en conclure qu’un système de suivi du mouvement serait de la partie. Mais contrairement à la Touch Bar, il ne s’agirait pas ici d’analyser la position des mains de l’utilisateur, mais bel et bien de son regard. Un atout pour réduire les risques d’instabilité de l’écran lorsqu’on visionne par exemple un film en marchant (l’image serait ajustée en fonction du balancement du corps).
L’invention rappelle aussi les outils utilisés par les agences de communication chargées de développer les rayons des supermarchés en scrutant les yeux de consommateurs. En effet, dans ces magasins, des capteurs se chargent de deviner quels produits sont les plus vus afin de savoir comment ils se démarquent face aux autres références. Mais seules les grandes marques profitent vraiment de cet avantage, encore bien trop cher pour les outsiders.
