Stanford publie les résultats complets de son étude sur l’Apple Watch
La célèbre université de la Silicon Valley dévoile de nouvelles statistiques sur les problèmes cardiaques qui peuvent être détectés par la montre connectée de la firme californienne.
Au début de l’année 2019, on apprenait que l’établissement dirigé par le chercheur canadien en neurosciences Marc Tessier-Lavigne officialisait un partenariat avec Apple dont l’objectif était de réaliser une enquête approfondie sur la fibrillation auriculaire. Le tout en faisant appel à la Watch, qui se vend toujours par millions.
Aujourd’hui, le rapport final qui synthétise l’ensemble des données recueillies lors de l’étude vient d’être publié dans la très réputée publication scientifique américaine The New England Journal of Medicine. On y apprend notamment que plus d’une vingtaine de chercheurs issus du monde entier ont participé à sa réalisation, pour le compte de la société de Tim Cook qui a financé l’opération.
Les chiffres
L’objectif de ce travail à très grande échelle était de confirmer qu’une smartwatch permet bel et bien de détecter des battements cardiaques irréguliers dont le schéma indique un risque accru de fibrillation atriale. Pour Apple, ce serait en effet un argument de taille en faveur de son produit, venant s’ajouter aux multiples histoires où celui-ci a sauvé la vie de certains utilisateurs.
Et effectivement, c’est confirmé : sur 419 297 patients analysés pendant près de 4 mois chacun, plus de 2 000 ont manifesté des signes d’arythmie. Et la majorité (84%) présentait effectivement un cas avéré de troubles du rythme supra-ventriculaires. Dernière observation notable : les personnes âgées de plus de 65 ans y sont davantage sujettes, avec 3% des participants concernés contre 0,5% dans la population initiale.
À nuancer
Si les résultats publiés par les scientifiques sont formels, ceux-ci tiennent tout de même à préciser qu’il est important d’effectuer un vrai suivi médical et que seule une montre ne peut en aucun cas remplacer le travail de médecins.
Par ailleurs, l’étape qui a permis de valider l’hypothèse formulée par l’Apple Watch selon laquelle les cobayes étaient en danger a dû être validée par le port ultérieur d’un patch que les participants ont dû renvoyer eux-mêmes. Une étape significative, qui en a découragé certains : elle demande en effet plus de temps et d’actions que de simplement porter un objet connecté à son poignet, qui envoie lui-même les informations via internet.
User1479836618338 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
15 novembre 2019 à 8 h 31 min
Une étude financée par Apple pour étudier un produit Apple est à prendre avec réserve, bien que les résultats semblent bon.
DG33600
15 novembre 2019 à 20 h 38 min
@Valentin : “… et que seule une montre ne peut…”
… et qu’une montre seule ne peut…