SFAM : l’assureur de smartphones se prend une amende pour ses pratiques commerciales trompeuses
Le groupe SFAM, s’est fait connaître ces dernières années, pour proposer des assurances smartphone, mais en utilisant des pratiques commerciales douteuses. De nombreux utilisateurs se sont retrouvés sans le vouloir, avec un prélèvement automatique et mensuel, pour une assurance smartphone onéreuse.
Ce qui devrait arriver arriva, les services de la répression des fraudes (DGCCRF) viennent d’infliger une lourde amende au groupe Sfam, pour usage de “pratiques commerciales trompeuses“. Sfam a aussi l’obligation de rembourser les clients lésés, voici la marche à suivre pour obtenir un remboursement.
Depuis l’année dernière, plus d’un millier de plaintes avaient été déposées par des consommateurs, auprès des services de la répression des fraudes (DGCCRF). Ces consommateurs estimaient avoir été trompés au moment de l’achat d’un nouveau smartphone ou une tablette.
Ils avaient signé des documents pour bénéficier d’une réduction sur le prix d’achat d’un smartphone. Ces documents contenaient également un contrat d’assurance smartphone de la Sfam, auquel ils souscrivaient sans le savoir ou sans comprendre les implications financières.
Après enquête et perquisitions dans les bureaux du groupe Sfam, la DGCCRF a jugé ce dernier coupable de “pratiques commerciales trompeuses” et doit payer une amende de 10 millions d’euros.
La Sfam a également l’obligation de rembourser les clients lésés par leurs pratiques. Pour les intéressés et victimes de la Sfam, il est possible d’obtenir un remboursement des sommes prélevées, jusqu’à 37,99 euros par mois.
Sont concernés, tous les clients qui ont contracté sans le vouloir, un assurance smartphone Sfam, après fin 2016. Pour obtenir ce remboursement, il faut envoyer une réclamation au service clients de Sfam ou de passer par la DGCCRF.
Pour la deuxième solution de remboursement, il faut adresser les justificatifs par mail ou courrier à la Direction départementale de la protection des populations (DDPP, antenne de la Répression des fraudes) de la Drôme.
Il ne faut pas trop tarder pour envoyer les réclamations, car passé le 31 août, ces réclamations ne seront plus acceptées.
User1502725831201 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
17 juin 2019 à 14 h 09 min
Ordure ménagère !
User1473370485263 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
17 juin 2019 à 14 h 54 min
On devrait les interdire d’exercer, ça obligerait les autres à faire attention et ne pas nous prendre pour des vaches à lait.
User1473393608495 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
17 juin 2019 à 15 h 09 min
Aïe la grammaire, les formulations, ça pique les yeux!!! Une petite relecture avant parution ne fait de mal à personne!
Thilo (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
18 juin 2019 à 1 h 13 min
L’arnaque vient surtout (ou aussi) du vendeur en magasin qui cache le type d’engagement qu’il fait signer au client (contre une petite commission). Des vendeurs même dans des magasins habituellement de confiance. Leurs managers sont-ils aussi intéressés ? Probablement puisqu’ils laissent faire depuis qques années.
E LG
18 juin 2019 à 11 h 01 min
Hors le principe de l’engagement direct sans manifestation du client (ici, le client a une période d’essai de 30 jours durant laquelle il peut à tout moment résilier et donc éviter l’engagement d’un an), le souci vient de la méthode de vente, le vendeur étant intéressé (cheques cadeau, commission sur salaire, tout dépend de l’enseigne) il a tout intérêt a faire souscrire à cette assurance. Si lui perçoit une commission au contrat signé, sa hiérarchie (manager ou dirigeant) encore plus bien entendu, ce qui explique qu’ils ferment les yeux sur des méthodes qui sont au dela du borderline. Bref, c’est un système qui (comme dans bien d’autres domaines) pousse à la performance, et s’il n’y a pas de contrôle…