Le salaire de Tim Cook est en chute libre, mais il y a une bonne raison

• Tim Cook voit son salaire réduit de 40%
• Ceci devrait permettre de faire face à la crise
• D’autres solutions sont aussi en place, comme le gel des embauches

C’est fait : comme recommandé par le CEO lui-même et de nombreux actionnaires d’Apple, le salaire de Tim Cook est revu à la baisse : ce sera -40% en 2023. Au final, la somme qu’il devrait recevoir cette année s’élèvera ainsi aux alentours des quarante millions de dollars. Tim Cook continuera donc à gagner plusieurs millions par mois, lui assurant forcément un train de vie confortable. Ses frais de déplacement professionnels et sa sécurité, pour leur part, restent financés par Apple qui y investit là aussi plusieurs millions. Ces dépenses concernent la plupart des dirigeants de la Silicon Valley.

Durant la réunion annuelle entre les investisseurs, qui a vu cette décision approuvée par une majorité d’entre eux, d’autres choix ont été faits pour pérenniser le succès de la firme à la pomme, notamment financier. Avec ceci, l’auditeur Ernst & Young a été confirmé dans ses positions, la société travaillant déjà avec Apple depuis plusieurs années.

Une question de besoins

Si le salaire de Tim Cook est en baisse, c’est avant tout car celui-ci dépend des résultats de l’entreprise, que ce soit en bourse ou en termes de chiffre d’affaires. Or, les dernières annonces en la matière ont plus qu’inquiété ceux qui détiennent des parts de la Pomme. Celle-ci n’a en effet pas réussi à dépasser le revenu généré lors de la période des fêtes en 2021 entre octobre et décembre dernier, une première depuis près de quatre ans.

Parmi les autres facteurs qui pourraient permettre de faire face à la crise, que connaissent aussi tous les autres GAFAM, on retrouve en plus le gel des embauches, confirmé d’ailleurs un peu plus tôt par Tim Cook lui-même. Apple continuera certes de recruter les postes clés, notamment pour la vente de produits en magasin, mais c’est tout.

Des sujets qui fâchent

Lors de l’entretien avec les actionnaires, la question de la Chine a également été évoquée par des participants quelque peu inquiets de la présence massive d’Apple dans le pays. Ce marché est en effet le troisième qui rapporte le plus d’argent à Cupertino, juste derrière l’Europe et bien loin après les États-Unis et le reste de l’Amérique.

En attendant, Apple a déjà pris des mesures, notamment en exerçant une certaine pression auprès de ses sous-traitants les plus actifs. Ceux-ci sont enjoints à délocaliser, et la stratégie a d’ores et déjà commencé à porter ses fruits de l’autre côté de l’Oural.

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Par : Keleops AG

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