Apple
Revenus App Store : le magasin d’app Apple continue de croitre et de dominer celui de Google (pas en volume !)
l’analyse des données d’applications mobiles, publie régulièrement un état des
lieux du marché des apps mobiles pour le Google Play Store et l’App Store
d’Apple. Le dernier en date, qui porte sur le deuxième trimestre de 2017
confirme une tendance que l’on voit s’établir depuis plusieurs années entre les
deux plateformes.
L’App Store d’Apple continue de croître de termes de revenus et de
dominer le Google Play, alors que ce dernier est bien au dessus en
termes de téléchargements.
D’après les données d’App Annie, les deux magasins d’applications
enregistrent tous les deux une progression du volume de téléchargements, mais
Google Play domine de loin de l’App Store avec une avance de 135
%, soit plus du double de l’App Store.
Cependant cela n’empêche pas l’App Store d’Apple d’engranger la plus grande
partie des revenus avec presque le double des revenus du Google Play
Store.
Parmi les raisons avancées pour expliquer cette différence entre le volume
de téléchargements et les revenus, on pourrait citer la quantité de machines
Android vendues à bas prix qui favoriserait le marché des apps gratuites
supportées par la publicité.
Mais vu également chez un utilisateur d’Android qui est passé sur iOS, à
cause de la fragmentation (nombreux appareils différents) sur Android mais
aussi de la piètre qualité de certaines apps, il est difficile de trouver une
bonne app effectuant une tâche précise qui fonctionne pour un modèle de
smartphone.
Un utilisateur sous Android serait amené alors à en télécharger plusieurs et
les tester avant d’en trouver une qui fonctionne sur son smartphone ou qui lui
convient, et ça n’est pas le cas sur iOS.
En effet, un utilisateur d’iOS doit juste chercher la meilleure app pour une
tache précise et la payer, en sachant qu’elle devrait à priori lui donner
satisfaction. En outre, si une app payante (ou achat intégré) ne correspond pas
aux attentes ou promesses sur iOS, il reste possible de se faire rembourser
dans les 14
jours qui suivent la date d’achat pour peu que cela soit justifié et rare
bien entendu.