Un dixième des revenus d’Apple générés par la publicité en 2026
Plus rien ne semble arrêter la croissance de la première capitalisation boursière au monde.
D’après Wamsi Mohan, analyste de Bank of America, Apple pourrait engranger pas moins de 5,3 milliards de dollars de revenus publicitaires sur la période s’étalant de septembre 2021 à septembre 2022. Un chiffre qui pourrait grimper à 9,8 milliards de dollars deux ans plus tard (conversion en euros presque équivalente) et issu principalement des annonces sur l’App Store.
Si vous ne savez pas de quoi il s’agit, le principe est le même que sur Google. Lorsque vous recherchez une app dans la bibliothèque de la Pomme, des encarts promotionnels peuvent mettre en avant des contenus similaires. Les marques payent pour vous interpeller de la sorte, tandis qu’Apple en profite aussi pour se positionner mais gratuitement, ce qui a d’ailleurs tendance à inquiéter les législateurs par souci de concurrence.
Les services avant les produits
Mohan va encore plus loin dans ses estimations et juge qu’Apple pourrait atteindre les 20 milliards de revenus publicitaires d’ici à 2026. Une ascension qui serait grandement facilitée par une nouvelle plateforme dédiée semblable au Business Manager de Facebook, même si aucune fuite à ce propos ne nous est encore parvenue.
Ces informations font sens à l’heure où 20% des revenus d’Apple sont désormais issus des services, selon ses derniers résultats financiers publiés à la fin du mois d’avril. Au sein de cette catégorie, on retrouve aussi les assurances contre le bris d’écran AppleCare+, l’offre Apple One (Apple TV+, Apple Arcade, iCloud+, Apple Fitness+ et Apple Music) ou encore la location de matériel pour réparer son iPhone. À titre de comparaison, ces mobiles sont le premier vecteur de chiffre d’affaires pour la firme de Tim Cook avec 52% du gâteau. Les Mac complètent le podium (11%), devant les wearables (9%) et les tablettes tactiles (8%).
Gare à la confidentialité
Au-delà des régulateurs qui risquent de ralentir la progression de Cupertino avec le Digital Markets Act, les consommateurs sont toutefois très sceptiques quant aux questions de données personnelles. Ces informations sont indispensables pour proposer un ciblage de qualité aux annonceurs, mais le groupe assure les anonymiser du mieux que possible afin de protéger notre vie privée.
Les développeurs, quant à eux, continuent de générer davantage de revenus sur iOS que sur Android et devraient donc largement profiter de cette stratégie à l’avenir…