Le Research Kit d’Apple lancé lundi recrute en masse
Lors de la
conférence de lancement de l’Apple Watch, Tim Cook a pris un peu de temps pour
expliquer et dévoiler un tout nouveau projet baptisé ResearchKit et censé aider
la recherche médicale à collecter des données.
Le pari d’Apple de miser sur la large base d’utilisateur d’iPhone afin
d’amener la collecte de données scientifiques à une autre échelle semble porter
ses fruits puisque ce sont déjà 11 000 personnes qui se
seraient inscrites à ResearchKit :
Pour obtenir autant de participants, il faut habituellement un an à 50
centres de recherche. Rien qu’en sachant cela, on se rend compte de la portée
immense du projet d’Apple. Pour collecter les données, plusieurs applications
(non disponibles en France) ont été mise au point et utilisent le GPS, le
gyroscope et l’accéléromètre pour enregistrer les données.
Ce type d’enregistrement a de nombreux avantages. Lorsqu’il
s’agit de décrire la fréquence de notre activité, nous avons tendance à
répondre en exagérant un peu les choses dans le bon ou le mauvais sens.
L’iPhone lui se contente de mesurer objectivement les données
et de les transmettre au chercheur.
Mais il y a également des inconvénients notamment en terme de
représentativité. En effet, la population des possesseurs d’iPhone est
spécifique par rapport à la population et donc pas forcément représentative.
Cela pourrait fausser les résultats de certaines études.
On le voit, il y aura probablement quelques réglages à effectuer, mais la
base est là. Derniers chiffres qui doivent nous faire réfléchir, la dernière
étude sur la maladie de Parkinson a réuni 800 participants sur 5 ans et a couté
60 millions de dollars. Mardi matin 5589 personnes étaient déjà inscrites au
programme d’Apple pour lutter contre la même maladie.