5 raisons qui nous rendent impatients de découvrir le casque VR d’Apple
L’appareil pourrait débarquer lors de la WWDC, qui se déroulera le mois prochain.
- De premiers testeurs semblent conquis par le casque VR d’Apple, qui pourrait démocratiser le modèle à l’international
- Celui-ci pourrait être ouvert aux développeurs tiers et faire la part belle au gaming
- Jony Ive aurait participé au projet, avec Phil Schiller notamment
Les journalistes n’ont que ce mot à la bouche : Reality Pro. Sous ce nom se cache peut-être le premier casque de réalité mixte d’Apple, faisant la part belle à un écran 4K, une autonomie sur mesure grâce à des batteries amovibles mais aussi et surtout un potentiel d’envergure pour le chiffre d’affaires de la Pomme. La société pourrait ainsi, à terme, remplacer son iPhone par ce produit.
L’occasion de revenir sur les différentes rumeurs à propos de l’appareil qui, selon nous, prouvent qu’il a déjà tout d’un grand. Entre prévisions commerciales, caractéristiques techniques, conception et logiciel : faisons les comptes.
1 – Les premiers testeurs seraient conquis
Pour commencer, comment ne pas évoquer le cas d’un premier témoignage direct concernant l’expérience utilisateur du Reality Pro ? Evan Blass, une des références en matière de fuites sur le marché des smartphones, rapporte ainsi qu’un testeur ayant eu la chance de prendre en main le casque aurait été très agréablement surpris de sa proposition de valeur. Jugez vous-même :
On peut aussi citer le cas du fondateur d’Oculus VR, Palmer Luckey. Selon lui, le casque de réalité virtuelle d’Apple serait ainsi “très bon“. Nul doute cependant qu’il s’agit là plus d’un simple troll que d’autre chose, étant donné que les chances de voir un tel profil accéder à des informations en avant-première chez Cupertino sont proches de zéro. Rappelons tout de même que Luckey est proche de Meta, qui a racheté son entreprise et dont le dernier Quest Pro pourrait être un concurrent direct du Reality Pro. Mais son avis, peut-être basé sur les bruits de couloir les plus récents, compte tout de même au vu de son expérience en matière de VR.
2 – Apple sait comment révolutionner un marché
Avec ceci, rappelons que lorsqu’Apple débarque sur un marché, ce n’est en général pas pour rien. Au contraire même : la firme est plutôt connue pour démocratiser à peu près n’importe quoi, des montres connectées aux smartphones à écran tactile en passant par le capteur d’empreintes digitales ou encore la reconnaissance des visages sur mobile.
L’arrivée du Reality Pro resterait toutefois à nuancer, étant donné que contrairement aux smartwatches, aux smartphones ou au déverrouillage biométrique, la réalité virtuelle n’a pas encore fait ses preuves chez le grand public. Or, Apple a davantage tendance à patienter jusqu’à une validation claire et nette de la part du marché pour se lancer dans une nouvelle verticale. Et l’entreprise a tout intérêt à le faire, au vu de la catastrophe ambulante dans laquelle s’est embarqué Mark Zuckerberg avec son “métavers” et de mauvais calculs.
3 – La force cachée d’Apple et l’iPhone
Autre avantage d’Apple : sa communauté de développeurs. Le groupe sait fédérer, et depuis longtemps puisque l’App Store a tout de même été lancé en 2008. C’est d’ailleurs ce public qui sera présent, avant tout, lors de la WWDC et de son keynote d’ouverture – le 5 juin. Une occasion rêvée pour de premiers essais de la plateforme à 360 degrés de la Pomme.
Par ailleurs, Sony ou HTC ont encore du mal à convaincre avec un manque cruel de services basiques (communication, utilitaires, productivité…), mais c’est bien là ce qui s’annonce comme l’une des forces majeures du Reality Pro. Son écosystème logiciel, entre FaceTime et Messages, ferait ainsi la part belle aux studios tiers. D’ailleurs, en général, lorsque le fabricant lance un nouveau produit, les créateurs sont les premiers à suivre le mouvement. Ceci s’explique notamment car les consommateurs sont prêts à payer davantage sur iOS que sur Android, même si tout n’est pas tout rose avec la commission faramineuse de 30% sur les achats intégrés que prélève Apple.
4 – Le gaming et le divertissement
Pour aller plus loin, sachez de plus qu’Apple préparerait un portail dédié au streaming de sport en réalité virtuelle, avec un décor neutre semblable à celui proposé au cinéma. Mais c’est surtout l’accent mis sur le gaming qui devrait confirmer la place de numéro un mondial du jeu vidéo d’Apple, acquise grâce aux titres mobiles sur iPhone et iPad, qui rassure.
Selon Mark Gurman, c’est Phil Schiller qui aurait poussé Apple à mettre le paquet sur le gaming. Le directeur marketing de la multinationale est l’une de ses têtes pensantes depuis le retour de Steve Jobs en 1997. Il a notamment travaillé au développement de l’iMac, de l’iBook, de macOS ou encore des montres connectées Apple Watch.
5 – Jony Ive aux manettes
Pour finir, c’est aussi Jony Ive qui aurait participé au projet du Reality Pro. Anobli par la reine Elisabeth II, le spécialiste était le designer en chef chez Apple avant son départ en 2019. On l’a aussi vu travailler avec Ferrari ou Airbnb, mais ses principales réalisations sont bien sûr l’iPad, l’iPod premier du nom et l’iPhone originel.
Après avoir quitté Apple, Jony Ive a continué de travailler avec l’entreprise en tant que consultant. Il aurait ainsi participé à la définition des nouvelles lignes directrices du châssis de l’iMac, qui avec la version propulsée par une puce M1 a revu son format de fond en comble. Le casque de réalité mixte, pour sa part, devrait sortir de l’ordinaire avec une visière compacte et légère, les batteries étant portées autour de la taille en ceinture.
Sando
23 mai 2023 à 9 h 50 min
“pourrait démocratiser le modèle” en le proposant à 3000 euros ?
“la part belle au gaming” en le proposant à 3000 euros ?
Tout ce qui est gaming est vendu plus cher mais quand même !
antipub
24 mai 2023 à 0 h 16 min
Pas d’euros Pas de Casquo 😅
Ok je sors.