Pourquoi Apple échappe (pour l’instant) aux licenciements
Plusieurs décisions prises par le passé par Apple lui permettent d’éviter une hécatombe sociale.
Amazon, Meta, Microsoft, Twitter, ou encore Salesforce, les grandes entreprises technologiques américaines ont pour la plupart annoncé des plans de licenciements massifs au cours des derniers mois. Pour l’heure, Apple échappe globalement à cette hécatombe sociale.
Pourquoi Apple n’a pas besoin de licencier ?
S’il n’est pas exclu que la firme de Cupertino procède à des suppressions de postes à l’avenir, plusieurs facteurs tendent à préserver l’emploi aujourd’hui. Comme l’explique le Wall Street Journal, Apple a été relativement prudent dans sa politique de recrutement, tandis que les autres géants de la Tech ont vu leurs effectifs augmenter entre 57 et 100 % au cours de ces dernières années.
Ainsi, d’après les chiffes de nos confrères, de la fin de son exercice fiscal en septembre 2019 à septembre 2022, la main-d’œuvre d’Apple a augmenté d’environ 20 % pour atteindre environ 164 000 employés à temps plein au sein de l’entreprise.
Autre élément décisif, la marque à la pomme n’a pas recruté en masse sur des projets qui n’atteindront pas la rentabilité avant un long moment. L’exemple le plus flagrant à cet égard est le métavers chez Facebook. La firme de Cupertino a toutefois quelques serpents de mer qui tardent à se concrétiser et on pense notamment à l’Apple Car.
Enfin, le journal américain constate qu’Apple n’accorde pas de conditions sociales particulièrement trop généreuses avec ses salariés. Par exemple, ces derniers sont tenus de payer leurs repas à la cantine de l’Apple Park, tandis que des sociétés comme Google accordent de nombreux avantages à leurs collaborateurs.
Apple investit dans sa main-d’œuvre
Bien sûr, Apple sait aussi investir dans sa main d’œuvre et prendre soin de ses salariés. D’ailleurs, une clinique verra prochainement le jour au siège de l’entreprise. L’idée est de mieux prévenir les maladies et d’adopter des comportements plus sains pour éviter des problèmes de santé plus tard.
Enfin, il ne faudrait pas penser qu’Apple est totalement immunisé contre les risques de licenciements. Une politique de non-remplacement des départs est ainsi envisagée, et l’avenir nous dira quels seront les choix de la direction à ce sujet.