Plusieurs fondeurs de marque stoppent les livraisons vers la Russie
Les sanctions économiques envers le géant de l’est se multiplient…
TSMC, Intel, AMD : voici quelques noms parmi la liste de tous ceux qui, en accord avec les directives récemment instaurées par les États-Unis, ont choisi de stopper leurs ventes de processeurs à destination de la Russie. Le pays est particulièrement critiqué à l’international depuis que son armée a entrepris l’invasion de l’Ukraine, un des premiers états européens par sa superficie.
La nouvelle provient directement du Washington Post, journal appartenant désormais au milliardaire et fondateur d’Amazon Jeff Bezos. On ne sait pas précisément combien de temps tiendra le blocus, mais selon certains experts il est possible que le conflit dure encore plusieurs années.
Du mauvais pour les fournisseurs ?
En réalité, ce changement ne devrait pas impacter significativement les ventes d’iPhone dans la région car ceux-ci sont principalement assemblés en Chine et en Inde. La production même des puces Apple silicon est quant à elle basée à Taïwan, où TSMC trône d’ailleurs au rang de dixième société la plus capitalisée de la planète avec plus de 500 milliards de valorisation.
Intel, pour sa part, a plus ou moins été laissé de côté lors de la transition annoncée fin 2020 vers des puces maison pour les Mac. On retrouve certes encore certains composants de Santa Clara dans des ordinateurs de bureau, mais peut-être plus pour très longtemps.
Peu de conséquences sur le marché global
Selon John Neuffer de la Semiconductor Industry Association (lobby américain des semi-conducteurs), l’impact de ces barrières à l’entrée pourrait être significatif pour les marques d’électronique installées en Russie. Il ne devrait cependant pas dégrader la consommation générale de processeurs, le pays comptant pour 0,1% des commandes à l’échelle mondiale.
