Piratage : vous courez plus de risques sur PC que sur Mac
Android aussi très touché.
Le fournisseur de service VPN Atlas VPN a publié récemment un rapport intéressant concernant les systèmes d’exploitation privilégiés des pirates. L’analyse couvre le début de l’année 2022 et notamment les mois de janvier, février et mars derniers.
Plus de 300 000 maliciels créés chaque jour
Atlas VPN révèle qu’en janvier 2022, 11,41 millions de nouveaux maliciels ont été détectés. En février, les pirates ont été un peu moins actifs, avec seulement 8,93 millions de nouveaux maliciels repérés. En mars, le chiffre est retombé à 8,77 millions.
C’est tout de même impressionnant : sur le premier trimestre de l’année 2022, il faut tabler sur près de 30 millions de nouveaux maliciels découverts.
Android et Windows bien plus touchés qu’iOS et macOS
La balance penche encore et toujours en faveur d’Apple en ce qui concerne le risque face à la menace de maliciels. En effet, Atlas VPN ajoute qu’en 2022, jusque là, il a été comptés 25,48 millions de nouveaux maliciels pouvant opérer sous Windows et au moins 530 000 nouveaux maliciels visant Android. En comparaison, macOS est bien tranquille, avec seulement 2 000 nouvelles menaces identifiées.
Régulièrement, les rapports de sécurité comme celui-ci fourni par AtlasVPN montrent que les OS d’Apple sont bien plus à l’abri en matière de ciblage de pirates, et surtout de logiciels malveillants, que les systèmes Windows et Android. Selon les chiffres ici présentés, ce n’est même pas comparable tant les différences macOS vs Microsoft sont énormes.
La sécurité des utilisateurs est d’ailleurs un point clé pour Apple, régulièrement mis en avant dans ses keynotes ou ses publicités. Il constitue, avec l’écologie et les données privées des utilisateurs, ce trio de combats que mène férocement Tim Cook depuis quelques années.
Et c’est précisément l’imperméabilité de ses systèmes, macOS et iOS, qui, selon la firme californienne, serait mise à mal avec une ouverture aux magasins d’apps tiers. Un principe qu’aimerait imposer notamment l’Union européenne pour tous les géants de la tech, entre autres nouvelles réglementations anticoncurrentielles : l’impossibilité pour une société de limiter les utilisateurs à l’utilisation d’un seul magasin d’app préinstallé. Pourtant, c’est notamment ainsi qu’iOS et macOS se protègent contre l’invasion de malwares. Chaque application, avant d’être validée pour une disponibilité sur l’App Store, doit être vérifiée par Apple. C’est parfois un casse-tête pour les développeurs. Et cela peut constituer un manque d’ouverture pour les utilisateurs. Mais n’est-ce pas le prix à payer pour utiliser tranquillement sa machine sans craindre chaque jour de se retrouver ciblé par de nouveaux logiciels malveillants ?
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Sylvain Viger
26 avril 2022 à 13 h 40 min
Je vois que je ne suis pas le seul à penser que « n’est-ce pas le prix à payer pour utiliser tranquillement sa machine sans craindre chaque jour de se retrouver ciblé par de nouveaux logiciels malveillants ? »; un prix bien peu élevé pour tous les avantages. La commission européenne, pour sa part, ne semble pas l’avoir compris ! Peut-être un jour l’UE le comprendra-t-elle lors qu’elle ne pourra plus utilisez d’appareils mobiles sécuritaires dans le cadre du travail ? En fait je crois que l’UE, comme bien des utilisateurs, ne comprendrons jamais quoique ce soit à cet égard, car bon nombre d’entre-eux choisissent d’utiliser un appareil mobile Android tout en dormant tranquille…