Après une période difficile, Parrot tente le redécollage dans le drone “utile”
Au
début de l’année, la société française Parrot connue pour ses drones grand
public et ses accessoires connectés annonçait une
réduction de 1/3 de ses effectifs, soit environ 300 employés après des
résultats trimestriels décevants fin 2016.
Mais Parrot espère bien renouer avec la croissance en dévoilant une
nouvelle ligne de drones "prosumer" s’adressant aux
professionnels dans le domaine de la construction et de l’agriculture et qui ne
nécessitent pas un pilote pro.
Parrot et d’autres constructeurs de drones ont beaucoup souffert en 2016 de
la concurrence chinoise dans le secteur des drones grand public, en particulier
depuis l’arrivée du constructeur chinois Dji sur ce marché en 2015. Celui-ci
propose des drones à des prix défiants toute concurrence, avec 36 % de part de
marché aux États-Unis, contre 7 % pour Parrot.
Le français a donc décidé de concentrer ses efforts sur le marché des drones
semi-pro et professionnels où la concurrence est moins forte, surtout du côté
de Dji, mais cela pourrait être amené à changer.
Cette nouvelle division "prosumer" de Parrot propose des drones allant de
1000 à 5000 $. Parrot a dévoilé trois drones,
qui sont des versions améliorées de ses drones grand public.
Le Disco-Pro AG est équipé de nombreux capteurs et d’un
logiciel autopilote, il devrait être disponible à la vente en juin pour un prix
de 4500 $.
Le Bebop-Pro 3D se destine à la capture d’image aérienne
pour un prix de 1100 $ et sera disponible en juin. Le Bebop-Pro
Thermal est équipé d’une caméra thermique pour un prix et une date
encore inconnue.
Avec cette nouvelle gamme de drones à destination des professionnels de la
construction et l’agriculture, Parrot espère bien renouer avec la croissance
après avoir pris un peu de distance avec le secteur grand public.