La prochaine étape pour les capteurs connectés : une consommation extrèmement réduite
Des chercheurs de l’université
de Californie à San Diego ont mis au point une nouvelle technologie de capteur
de température qui a la particularité de permettre à la puce de ne consommer
quasiment aucune énergie. Ces capteurs appelés "near-zero-power" sont en effet
en mesure d’utiliser que très peu de puissance, à tel point qu’ils pourraient
fonctionner des années alimentées par une toute petite batterie, ou même
fonctionner en autonomie par auto-alimentation :
En termes de chiffres, ces nouveaux capteurs de température sont annoncés
pour utiliser 628 fois moins d’énergie que les actuels capteurs de
températures équipant les objets connectés du moment, déjà qualifié de
"low-energy" et donc consommant déjà très peu.
En plus de cette prouesse de consommation électrique, les chercheurs sont
également parvenus à miniaturiser les puces pour attendre une taille de
0,15 millimètre carré. Cela impliquerait la possibilité d’intégrer ce
type de puce dans un objet, bracelet connecté, ou autre, sans gêner aucunement
en termes de place.
Et puis la performance de miniaturisation et de consommation d’énergie est
telle, que les chercheurs affirment la possibilité pour ce type de puce
d’être autosuffisante, ou en tout cas de tirer de l’énergie de
l’environnement, sans même nécessiter de batterie. D’ici à ce que cela arrive,
ces puces pourraient tout à fait fonctionner pendant des années sur de petites
batteries à très faible capacité.
Les chercheurs travailleraient encore sur le sujet, pour tenter de corriger
l’un des gros défauts de ce type de puce miniature de capture de
température : une moins bonne sensibilité comparée aux composants
plus classiques. Même si dans une certaine mesure, pour un usage grand
public, la sensibilité obtenue par les scientifiques pourrait déjà être
suffisante.
Aucune donnée temporelle n’est évoquée concernant l’arrivée de ces
technologies et l’intégration dans de prochains appareils connectés grand
public. Il faut simplement noter qu’alors que les chercheurs se sont concentrés
sur des capteurs de température pour bracelet connecté, la technologie
développée pourrait tout à fait être traduite pour d’autres usages, aussi bien
dans des objets connectés non portés que pour d’autres types de détecteurs.
Voici en tout cas un aperçu de ce vers quoi vont tendre les objets connectés
de demain : de moins en moins énergivores jusqu’à une
quasi-autonomie énergétique.
sylvainclem (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
9 juillet 2017 à 18 h 26 min
Il existe déjà les "pare-feu" de surchauffe. Accroche ton téléphone au
pare-brise, en plein soleil, en mode GPS, luminosité à fond, avec une charge
simultané… et tu verras, après des baisses conséquentes de luminosité pour
tenter d’abaisser la température interne, il s’éteindra en t’indiquant qu’il
surchauffe et ne se rallumera pas tant qu’il n’a pas refroidi. Détail, le
téléphone ne peut pas rester dans une main tellement il est brûlant…
DZTTRIBU (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
9 juillet 2017 à 7 h 57 min
Un application toute trouvée : l’intégration d’une telle puce dans les
batteries pour prévenir tout événement de surchauffe…