L’interdiction du téléphone à l’école pourrait se durcir davantage
C’est avant tout du bien-être de nos enfants dont il s’agit. Voici pourquoi.
- L’UNESCO pousse pour interdire le smartphone à l’école, car le nombre de pays ayant pris cette mesure est trop faible
- Il faudrait aussi apprendre aux plus jeunes comment utiliser leur mobile avec modération
- L’usage du smartphone peut influer négativement sur la santé mentale
En France, les téléphones portables sont déjà interdits à l’école et au collège depuis plusieurs années. Mais cette règle ne concernerait que 25% des pays reconnus par l’ONU, ce qui, pour l’UNESCO, est clairement insuffisant. Dans un tout nouveau rapport, l’organisme pousse ainsi pour que cette limitation soit adoptée par davantage d’états, expliquant qu’il s’agit avant tout de protéger du mieux que possible la jeune génération des dangers potentiels que représentent les smartphones.
Parmi ceux-ci, plusieurs études menées selon le strict procédé scientifique de validation par les pairs ont ainsi démontré qu’un temps d’écran mal contrôlé peut augmenter les risques de faire face à une dépression. L’anxiété, également, peut être provoquée par un usage abusif des mobiles disposant d’un accès internet, notamment par le biais des contenus de pus en plus clivants disponibles sur les réseaux sociaux.
Une question de réussite à l’école ?
Pour aller plus loin, l’interdiction des smartphones à l’école serait aussi le moyen pour les plus jeunes d’obtenir de meilleurs résultats. Sans téléphone greffé au poignet, on se concentrerait ainsi plus facilement en éliminant les distractions – ce que beaucoup de nos lecteurs pourront aussi confirmer.
Malgré tout, n’est-ce pas aussi une question de mesure ? Bannir les téléphones portables pour les autoriser de nouveau au lycée sans passer par un quelconque apprentissage des bonnes pratiques en la matière peut aussi sembler incohérent. Tout comme les questions de consentement, de fiscalité ou encore de sécurité domestique, il s’agirait aussi de parler de vie en société à l’école, et plus seulement d’apprendre par cœur le programme des matières historiques.
La dualité difficile de l’iPad
Notons par ailleurs que de plus en plus d’établissements acceptent désormais de remplacer les cahiers par des iPad, quand les tablettes ne sont pas tout simplement offertes par les autorités locales à l’occasion de la rentrée. Or, la proposition de valeur de ces grands écrans tactiles et désormais quasiment identiques à celle des iPhone. Certes, pas d’appels ni de SMS au menu, mais ces moyens de communication sont de toute manière supplantés par Instagram et consorts depuis belle lurette – surtout, justement chez les plus jeunes.
Mahamadou
29 juillet 2023 à 15 h 14 min
Mdrrrr, ça serait contre-productif que de libérer du temps de cerveau disponible pour la réussite scolaire étant donnée l’orientation prise par les politiques publiques pour l’école et l’enseignement en France ces 20 dernières années et puis il y a toute une nouvelle frange de la population qui se satisfait tout à fait de ce nivellement par le bas et de ces diplômes au rabais, donc aucun intérêt !
Sando
30 juillet 2023 à 9 h 39 min
En essayant d’éviter de délirer comme m. Mdrrrr, si les iPads/tablettes autorisés à l’école ne sont pas équipés de la téléphonie mais juste du wifi, et si le réseau wifi est administré par l’école, alors ne serait-il pas possible de placer directement sur ce réseau comme un contrôle parental permettant de bloquer l’accès à internet sauf à quelques sites utiles pour l’enseignement ?
Peut-être que ça existe déjà ?
ETiPhoneMaison
30 juillet 2023 à 14 h 28 min
C’est l’éducation nationale, c’est pas les geeks. Ils enseignent le 19 eme et 20 eme siècle.
DingEtDong🔔⚜️
30 juillet 2023 à 22 h 20 min
Pas besoin d’être geek. Les grandes entreprises bloquent déjà les sites de jeux de hasard, les sites de downloads, etc.
Mahamadou
31 juillet 2023 à 13 h 10 min
que mr sando s’intéresse au protocole de Lisbonne et aux résultats des différents plans pour l’education Nationale peut être qu’il sera un peu plus mdrrr