Pour la Journée mondiale de l’eau, Apple s’engage en Chine
Les entreprises consomment de plus en plus d’eau pour fabriquer leurs produits : un problème d’envergure internationale.
Lundi dernier, l’Organisation des Nations Unies célébrait la Journée mondiale de l’eau. L’événement, proposé en 1992 au sommet de Rio, a été adopté l’année suivante par l’Assemblée générale de l’ONU et vise à sensibiliser les citoyens aux économies d’eau. Les problématiques d’accès à l’eau portable y sont également mises en avant : il s’agit désormais d’un “droit fondamental”.
Cette semaine, le thème de cette journée internationale était Valoriser l’eau. C’est à l’occasion qu’Apple en a profité pour réaffirmer son engagement en faveur de cette ressource de plus en plus rare. En effet, celle-ci est partenaire de l’International Alliance for Sustainable Water Management (abrégée en IASWM), une organisation contrôlant les processus de production des grandes sociétés faisant appel au précieux liquide.
La sous-traitance asiatique au cœur du sujet
C’est en Chine qu’a été publié un communiqué de presse décrivant les efforts entrepris par la firme de Tim Cook pour préserver l’eau. Sur place, Cupertino collabore avec un grand nombre de ses partenaires, dont le plus emblématique est probablement Foxconn. Dans ses usines, on y assemble les millions d’iPhone commandés chaque année par les consommateurs, même si depuis de plus en plus d’adresses sont délocalisées en Inde.
En 2019, l’IASWM avait déjà certifié cinq sites de la chaîne d’apprivoisement d’Apple comme conformes à ses normes. Ce score a depuis plus que doublé, atteignant aujourd’hui le chiffre de treize. L’objectif final de son département écologie étant aussi, comme le rappelle la marque à la Pomme dans ses campagnes de communication, d’atteindre une neutralité carbone d’ici à la prochaine décennie.
L’eau, bien commun ?
Si en Europe boire l’eau du robinet est un comportement totalement habituel dans les pays développés, ce n’est en fait pas le cas dans de nombreux autres états. Sur les autres continents notamment, comme au Mexique, même les habitants les plus pauvres doivent dédier une partie de leurs revenus pour en acheter. Souvent, c’est de plus dans des bouteilles en plastique qu’elle est livrée : un impact négatif supplémentaire sur l’environnement, surtout dans les régions où le recyclage est encore anecdotique.
Il n’y a pourtant pas si longtemps, l’eau était gratuite, même en France comme le racontent nos aînés. Tandis qu’aujourd’hui, certains parlent déjà de bientôt contrôler la distribution d’air à cause d’une pollution omniprésente au sein des grandes villes.
