Jony Ive et le Prince Charles nous parlent d’environnement
Les deux hommes ont collaboré pour aider les entreprises à rendre leurs activités plus durables.
Depuis son départ d’Apple, le nouveau de travail de Jony Ive consiste à développer des projets graphiques pour des clients prestigieux avec son agence de design LoveFrom. Parmi eux, la Sustainable Markets Initiative (SMI) vise à récompenser les sociétés qui s’inscrivent dans une démarche de respect de l’environnement. L’organisation a notamment tenté d’influencer le G7 en juin 2021.
L’ancien designer en chef de la Pomme, quant à lui, a été chargé de dessiner le sceau de Terra Carta, qui n’est en fait rien d’autre qu’un label décerné aux firmes responsables par la SMI. Celui-ci s’accompagne tout de même d’une feuille de route avec des objectifs verts pour 2030, dont la teneur n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de Lisa Jackson en la matière.
La finance pointée du doigt
Sir Jonathan Ive et le Prince de Galles ont pu échanger à l’occasion d’un entretien public avec Sarah Douglas, rédactrice en chef du magazine Wallpaper qui avait réussi à photographier l’Apple Park de l’intérieur pour la première fois. La conversation a été filmée à la galerie d’art Kelvingrove de Glasgow (Écosse), non loin de la COP26 qui selon la plupart des analyses n’a su porter les fruits espérés pour la protection de la planète.
Et pour cause ; comme le déplore le Prince Charles dans la vidéo de la discussion à retrouver à cette adresse, le secteur de la finance n’aurait jamais su “sérieusement” prendre ses responsabilités dans une affaire qui pourtant nous concerne tous. TSMC, Apple, Amazon ou encore IBM ont bien reçu le grigri de Terra Carta mais la question de l’impact positif -qui consiste à concilier enjeux sociétaux, résolutions de problématiques environnementales et profits- se heurte encore et toujours à celle du greenwashing.
“Se reconnecter avec la nature”
Le premier sur la liste de succession au trône d’Angleterre ajoute : “je pense si fort que nous devons nous reconnecter avec la nature“. Une façon de faire écho à l’apparence même du sceau de Terra Carta, où se côtoient plantes, fleurs et papillons. Il y est de plus mentionné des termes très évocateurs comme celui de l’harmonie, avec une traduction plus solennelle en latin.
