Même sans iPhone à Noël, Apple n’a rien à craindre en bourse
Les analystes prévoient déjà le succès d’Apple pour l’année prochaine. Mais tout n’est pas rose pour autant.
C’est une note plutôt encourageante que nous partage cette semaine Jim Suva, analyste chez Citi. En effet, pour le chercheur, alors que beaucoup croient à de lourdes conséquences pour la croissance d’Apple avec l’inflation, ceci pourrait finalement ne pas être le cas. Pour mieux comprendre les inquiétudes à l’origine de cette clarification, il faut remonter plusieurs semaines en arrière lorsque la principale usine qui fabrique les iPhone s’est mise à l’arrêt. La faute à la pandémie de coronavirus qui continue de sévir en Chine, les autorités forçant alors les sociétés à réduire la voilure pour éviter davantage de contaminations. Une stratégie particulièrement discutable, mais c’est un autre débat.
Suite à ces ralentissements, Apple a préféré assumer en communiquant des délais de livraisons rallongés pour les iPhone 14 Pro et les iPhone 14 Pro Max. Les iPhone 14 Plus et les iPhone 14 “classiques”, qui sont sortis en même temps, ne sont pas concernés directement. Et pour cause : ceux-ci se vendraient moins bien, la faute peut-être à un manque d’atouts côté photo. Rappelons de plus que les modèles Pro sont les seuls à être dotés d’un taux de rafraîchissement ProMotion à cent vingt images par seconde.
Un milliard de personnes sur iPhone ?
Toujours d’après Suva, plus d’un milliard de consommateurs possèderaient tout de même un iPhone aujourd’hui. L’expert pense qui plus est que ce nombre ne peut aller qu’en grandissant. Mieux encore : les clients actuels, qui ont déjà acheté leur mobile, seraient pour beaucoup prêts à réinvestir dans un modèle neuf lors des années à venir.
Ça tombe bien : Apple a justement prévu de nouveaux iPhone pour 2023. Alors certes, l’information n’est bien sûr pas officielle, mais on suppose qu’un iPhone 15, un iPhone 15 Pro et un iPhone 15 Pro Max au moins seront présentés vers septembre prochain. Avec, en prime, de sérieuses nouveautés qui pourraient vraiment détonner des générations précédentes. De quoi passer à la caisse, donc, là où le marché pouvait parfois regretter les ressemblances frappantes entre iPhone 12, iPhone 13 et iPhone 14.
Acheter ou vendre, à vous de choisir
Avec ceci, Citi mise sur une action AAPL aux alentours des 175 dollars par titre d’ici un an. En ce moment, une part se limite plutôt à 135 dollars environ, mais il reste assez de temps pour inverser la balance. Précisions, pour finir, qu’un autre acteur historique de l’investissement, JP Morgan, parie de son côté sur 190 dollars. De quoi rassurer les capitaux des principaux comptes, mais peut-être pas assez pour le portefeuille de monsieur tout le monde…