iPhone craqué par le FBI : pas d’infos utiles à ce stade et sous-traitance à des hackers
Alors
que l’affaire avait fait grand bruit durant de nombreuses semaines avec ce
procès attendu par beaucoup entre Apple et le FBI,
qui n’a finalement d’ailleurs même pas eu lieu, voilà que l’iPhone débloqué
du tueur de la fusillade de San Bernardino a révélé ses premiers
secrets… qui n’auraient rien d’intéressant dans le cadre de l’enquête,
pour l’instant ! En effet, selon des sources de la chaine CBS, il a été
révélé que rien, pour le moment, n’a été trouvé dans
l’appareil du meurtrier qui pourrait faire avancer l’enquête. En revanche, ce
qui est plus inquiétant c’est que l’iPhone ait pu être craqué. Probablement
qu’Apple aimerait bien savoir comment, mais le FBI ne pourrait même pas
répondre à cette question :
Récapitulons l’affaire : fin d’année dernière, suite à la tuerie de San
Bernardino en Californie, un iPhone 5c et son contenu intéressaient le FBI
concernant l’enquête. Afin d’éviter le blocage de l’appareil et la suppression
automatique des données, les services fédéraux ont cherché de l’aide auprès
d’Apple, en leur demandant notamment la
création d’une backdoor dans iOS qui aurait permis de pénétrer dans le
système.
Le désaccord de la firme à la pomme face à cette requête a mené
jusqu’un procès qui aurait dû avoir lieu fin mars.
Entre-temps, le FBI a continué sa quête. Une information avait été rapportée
selon laquelle
une entreprise israélienne spécialisée dans l’extraction de données,
Cellebrite, avait alors réussi à pénétrer l’iPhone ciblé par le
FBI.
Et voilà que dernièrement, le journal Washington Post révèle que Cellebrite
n’y est pour rien, mais que le déblocage est en fait
l’oeuvre d’un groupe de hackers.
Aucune information n’a été diffusée concernant cette entité privée
spécialiste du piratage. Quant au FBI, son directeur James Comey a déclaré ne
pas avoir encore décidé de révéler la méthode utilisée ou non.
Selon lui, donner la faille à Apple aurait pour effet de voir
la firme à la pomme la corriger rapidement, ce qui ne serait pas forcément
une bonne chose pour les services fédéraux.
Selon d’autres sources, il se pourrait que le FBI n’ait simplement
pas le droit de dévoiler la méthode, propriété du groupe de
hackers. Enfin, il se pourrait même que la méthode ne soit tout
simplement pas connue des services fédéraux.
Ce que l’ont sait, c’est que le FBI, malgré le peu de succès rencontré pour
le moment avec les informations trouvées sur l’iPhone, continue de chercher et
espère forcément une petite avancée dans l’enquête à l’aide de l’appareil à la
pomme, après tant d’efforts fournis.