L’iPhone de 2021 peut-il vraiment se vendre moins bien ?

Un nouveau sondage paru ce mercredi estime que seuls 10% des utilisateurs d’iPhone actuels souhaitent changer de mobile en passant à la version suivante. C’est largement moins que l’an dernier, où le retour au design à tranches droites intéressait près d’un tiers de ces clients Apple. Pour rappel, l’iPhone 13 est attendu mardi prochain à l’occasion du keynote Californie Streaming.

Plusieurs informations permettent néanmoins de nuancer ces données. En effet, beaucoup supposent que la fiche technique de l’appareil à venir sera très proche de l’actuelle, ce qui rend plus difficile de dépenser plusieurs centaines d’euros simplement pour être à jour. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’un dixième reste particulièrement conséquent à l’échelle de la Pomme, qui écoulerait désormais chaque année plus de cent millions de smartphones. Uswitch confirme d’ailleurs que rien qu’au Royaume-Uni, ce sont bien dix millions d’habitants qui seraient prêts à passer à la caisse.

26% d’indécis

D’après un sondage de Savings.com, plus d’un quart des interrogés ne savent toujours pas s’ils passeront à l’iPhone 13. Le prix y est d’ailleurs peut-être pour quelque chose, des rumeurs ayant ci-et-là annoncé que celui-ci pourrait bientôt s’élever au-delà des mille euros. Parmi les facteurs qui pourraient les faire changer d’avis, l’étude liste avant tout la connectivité satellite. Une fonctionnalité qui -si elle voyait bel et bien le jour- permettrait d’envoyer des SMS et de passer des appels sans antenne relais à proximité. Avec son réseau Starlink, c’est peu ou prou le projet d’Elon Musk.

Autre avantage potentiel : l’amélioration de la caméra. Plusieurs fuites l’ont déjà annoncée plusieurs jours en amont du keynote, avec même l’arrivée du mode Portrait pour les vidéos. Enfin, avec 15% de réponses, c’est aussi l’autonomie rallongée de l’iPhone 13 qui séduit. Celle-ci serait de l’ordre de 10 à 15% plus efficace selon le modèle choisi, le Pro Max restant le plus endurant.

Quid de la France ?

Ces statistiques ont été obtenues avec un échantillon de plus de 1 500 personnes majeures aux États-Unis. Le marché hexagonal, quant à lui, pourrait réserver de nombreuses surprises à Apple qui y est sous le coup d’une enquête de la CNIL par souci de confidentialité. L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) suspecte également la firme de comportements anticoncurrentiels, avec peut-être une amende à la clé. Mais il y a peu de chances que de telles sanctions soient suffisantes pour compenser les milliards d’euros engrangés par les ventes d’iPhone.

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Par : Keleops AG

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