L’iPhone 14 Pro pose-t-il un problème de diversité avec ses photos ?

Les procédés logiciels qui propulsent nos mobiles sont codés pour la masse, et peuvent donc parfois manquer de détail quand il s’agit de correspondre à tout un chacun. Ceci s’illustre notamment avec les photos, qui, parfois traitées nativement en local, ne prennent pas toujours en compte la différence de couleur de peau des sujets capturés. Il arrive alors que des teintes plus foncées ne se détachent pas clairement en cas de luminosité discutable. Et depuis que nos smartphones sont dotés de capteurs toujours plus performants pour l’imagerie, avec parfois de l’intelligence artificielle à bord, certains s’interrogent quant au bienfondé de ce souci.

Nos confrères d’iMore rapportent ainsi avoir étudié le phénomène de très près, allant jusqu’à comparer les résultats de l’iPhone 14 Pro Max avec ceux du Pixel 7 Pro. C’est le flagship de Google, alimenté par un processeur maison, un téléobjectif, un grand-angle et un ultra grand-angle. Prix de base : 899 euros, contre 1 329 euros pour son concurrent pommé.

Mi-figue mi-raisin

De l’avis de deux photographes professionnels sollicités par iMore, il existe bel et bien des écarts certains entre les résultats obtenus par les deux mobiles. Mais au final, il est difficile de les départager, car les clichés restent de très bonne qualité. Le duo n’était d’ailleurs pas du même avis lorsqu’il a fallu partager ses conclusions, avec des inconvénients pour chaque produit.

Voici toutefois ce qu’il en ressort, liste non exhaustive :

• les Google Pixel 7 Pro augmentent la saturation alors que ce n’est pas nécessaire, ce qui impacte négativement les peaux foncées
• les iPhone 14 Pro jouent avec la chaleur pour les teintes plus claires, or ceci s’avère souvent contre-productif
• les iPhone 14 Pro peuvent maximiser l’exposition, ce qui joue en leur défaveur
• les iPhone s’en sortent apparemment mieux en journée

Du mieux très prochainement

Au final, les “erreurs” de couleurs de peau sont donc toujours présentes. Cependant, comme le note l’auteur de l’article d’iMore, les photos de 2022 sont déjà bien plus propres que précédemment, et ceci devrait en toute logique aller en s’arrangeant. Surtout chez Apple, qui a à la fois la main sur le matériel (via des sous-traitants, certes) et le logiciel.