iPhone 14 : adieu la carte SIM, pour les opérateurs et les abonnés
Un nouveau format désormais plutôt populaire va remplacer ce standard historique.
Votre forfait, sans carte SIM. Pour les adeptes de la norme eSIM, il n’y a ici rien de surprenant. Pour les autres, une petite explication s’impose. Cette solution se veut remplaçante de la première, avec pour avantage d’être totalement numérique : pas besoin de recevoir une carte SIM à la maison. Tout se fait en ligne et facilite qui plus est le changement de fournisseur d’accès lorsque c’est nécessaire.
En réalité, c’est un peu plus complexe puisqu’il existe bien une puce mais celle-ci est intégrée d’office dans l’iPhone et votre opérateur n’a plus qu’à télécharger les informations de votre forfait vers cette entrée pour activer votre ligne. Plusieurs modèles sont déjà éligibles, dont l’iPhone 13, mais ils disposent encore tous du port pour carte SIM classique. Sauf que d’après de récentes informations tout droit issues du très sérieux Wall Street Journal, Apple se préparerait à abandonner ce slot.
Adoption record
Pour le WSJ, la raison de ce changement interne potentiel est relativement simple : en Europe comme en Asie, le taux d’adoption de la fonctionnalité eSIM est en pleine croissance. Idem aux États-Unis. Comme déjà évoqué dans la presse pus tôt dans l’année, Apple pourrait donc développer secrètement une déclinaison de l’iPhone 14 ne supportant que ce format, même si celle-ci ne sera peut-être réservée qu’à une poignée de clients en guise de test au moins au début.
Pour Jeff Howard, vice-président de la division mobile chez AT&T, un des principaux opérateurs américains, il s’agit là d’une “évolution naturelle“. Qui plus est, il est bon de rappeler que laisser de côté de si petits imprimés en plastique n’annonce que du bon pour les objectifs de réduction des déchets que vise Apple. La firme à la pomme souhaite en effet passer au zéro carbone d’ici à huit ans.
Parfait pour les globe-trotters
Un autre bénéfice de l’eSIM se retrouve aussi du côté des voyageurs, qui n’auront plus à jongler entre leurs puces dès qu’ils passent une nouvelle frontière. Car si en Europe le roaming permet encore quelques libertés pour une dizaine d’années, ce n’est pas le cas dans les autres pays.
Pour finir, Anthony Goonetilleke (Amdocs) évoque aussi le cas de la sécurité : si une faille est détectée, la corriger ne demandera qu’un déploiement en quelques secondes via OTA sur des millions de mobiles. Avec une carte SIM physique, la manoeuvre est impossible…
Tr0nBa (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
19 juillet 2022 à 18 h 37 min
Sauf que lors d’un remplacement de smartphone, il faut repayer la eSIM pour le nouveau téléphone.
Bref, nouvelle technologie, nouvelle arnaque !
#vacheàlait
Lecteur-1543600350 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
19 juillet 2022 à 22 h 59 min
C’est mieux nous écouter et nous surveiller tout ça.
antipub
20 juillet 2022 à 7 h 10 min
Comme par hasard
Crakett
20 juillet 2022 à 8 h 07 min
Oui mais peut-être, mais dans ce cas :
– rend ta carte bleu à la banque car elle te surveille
– n’utilise plus de smartphone, reprend un 3310, et encore ….
– désabonne toi d’internet car ils te surveillent…
– ne parle plus en public, il y a des micros partout
– ne sort plus de chez toi, il y a des caméras qui te suive partout
Bref, arrête de vivre 😉
Guillaume
20 juillet 2022 à 10 h 46 min
“Un autre bénéfice de l’eSIM se retrouve aussi du côté des voyageurs, qui n’auront plus à jongler entre leurs puces dès qu’ils passent une nouvelle frontière”
On pourra avoir plusieurs esim et switcher via le téléphone ?
Haznut
24 juillet 2022 à 9 h 26 min
Le souci est que l’on a besoin d’un accès internet pendant quelques secondes à chaque installation d’une eSim. Pour le transfert de données de la eSim vers l’opérateur.
Et ça, quand on voyage à l’étranger, surtout seul, c’est un vrai problème.
On veut installer sa ligne téléphone et son forfait data locaux, mais on ne peut pas y accéder tant qu’on a pas un wifi autour, aussi fugace soit-il…