Interview Apple Music : trop ambitieux intialement, exclus et algos
Dans un article publié par Buzzfeed au sujet
d’Apple Music, différents acteurs en place chez Apple Music, dont Jimmy
Iovine, le directeur du service de streaming à la pomme, commentent le
fonctionnement de ce dernier, des partenariats avec les labels aux exclusivités
avec les artistes, en passant par la concurrence et l’expérience par
l’utilisateur de l’application.
Plusieurs points notables font état d’un Apple Music qui semble parfois
encore se chercher et ne pas non plus trop mesurer les conséquences de ses
agissements, que ce soit dans l’industrie musicale générale ou après
des consommateurs :
Exclusivités et enjeux
Car Apple Music est, comme tout projet Apple un projet très ambitieux. Le
service s’est notamment fait une renommée avec ses exclusivités. Différentes
artistes, de Dr.
Dre à Franck
Ocean, en passant par Drake ou encore
Taylor Swift, ont a un moment travailler en exclusivité avec Apple Music
pour de la musique ou de la vidéo.
Et alors que les intentions sont louables de la part d’Apple et de Jimmy
Iovine, avec l’envie d’aider les artistes, tout du moins au niveau financier et
au niveau de l’exposition, c’est le fonctionnement actuel de l’industrie
musicale qui est remis en question. Preuve en est, le départ récent de
Franck Ocean de chez Universal Music Group, suite à son passage en
indépendant permis grâce à ses exclusivités Apple Music.
Peut-on alors vraiment parler d’indépendance en étant lié de telle sorte à
Apple Music ?
Jimmy Iovine cache cette ambition en tout cas. Pour lui, Apple n’a
pas l’intention de marcher sur les plates-bandes des labels.
L’entreprise s’essayerait simplement à différentes manières de collaborer avec
les artistes pour voir ce qui fonctionne ou non.
Ces exclusivités, même si bénéficiaires pour Apple Music, ne semblent donc
pas toujours plaire aux labels. Elles ont également des conséquences plus
générales, avec une tendance à la remontée du piratage
musical. Qui dit exclusivité dit disponibilité de telle musique sur
une seule plateforme pendant un temps. Et si l’on y est pas abonné, alors que
l’on paye déjà son abonnement ailleurs, cela peut être frustrant et encourager
les gens à passer au téléchargement pirate.
Selon Iovine cependant, rien n’est figé. À l’avenir, il imagine bien
les utilisateurs s’abonner à deux services concurrents, pour
profiter des exclusivités de l’un et l’autre, comme certaines le font avec
Netflix et Hulu aux USA pour la VOD.
Ces artistes ne semblent en tout cas pas se plaindre de l’arrivée d’Apple
Music et du streaming musical en général. Les revenus des artistes ont
d’ailleurs augmenté pour la deuxième année consécutive, ce qui
n’est probablement pas un hasard quand il n’y a jamais eu autant de
consommateurs de musique en streaming.
L’app iOS Apple Music
Justement, Apple Music, avec ses 17 millions d’abonnées
payants est encore bien loin est 50 millions vantés par
Spotify. Mais il dispose encore d’un grand potentiel pour séduire ceux
des générations pour qui la musique se consommait autrement.
Et l’app iOS Apple Music, installée de base sur tout iPhone, peut apporter
le streaming musical à beaucoup de ces utilisateurs d’anciennes générations.
L’idée est donc de proposer une app simple et efficace, d’où
son
rafraichissement subit suite à la mise à jour iOS 10.
Iovine porte également un point d’honneur à personnaliser
l’expérience, avec de nombreuses playlists
créées selon les goûts de chacun et les écoutes passées. D’ailleurs, pour
Apple, ce genre de services sont, dans Apple Music, bien supérieurs à ceux des
concurrents, notamment par le fait que ces listes sont en partie gérées par
l’action humaine, mais également par le fait qu’elles se basent sur des années
d’utilisation d’iTunes sur Mac et iOS.
Sont d’ailleurs prévues à l’avenir, de nouvelles listes de lectures encore
plus personnelles, pour une expérience Apple Music vraiment unique et
originale, qu’on ne retrouverait pas chez un Spotify ou un Deezer.
Entre ça et de nouvelles exclusivités provenant d’importants labels comme
Sony Music Entertainment et Warner Music Group, l’ambitieux Apple Music mené
par Iovine risque bien de chambouler encore un peu plus l’industrie du
disque.
Birlou (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
27 septembre 2016 à 14 h 28 min
L’app musique est redevenue blanche et moche.
Fini le fond d’écran de la couleur dominante de l’album, personne ne s’en était
plaint pourtant.
Kinkrail (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
27 septembre 2016 à 14 h 48 min
Pourrie Apple Music. Spotify est largement mieux foutue niveaux ergonomie en
plus j’écoute que de la tech donc bas lek des exclusivités.
Barbouze
27 septembre 2016 à 16 h 34 min
J’ai testé Apple Music lors de la période de gratuité. Mais je la trouve
moins inintéressante que spotify.
"Sont d’ailleurs prévues à l’avenir, de nouvelles listes de lectures encore
plus personnelles, pour une expérience Apple Music vraiment unique et
originale, qu’on ne retrouverait pas chez un Spotify ou un Deezer."
— Chez spotify ils proposent une playlist hebdo qui se génère suivant les
goûts musicaux de l’utilisateur.
User1473413496357 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
27 septembre 2016 à 18 h 05 min
Merci pour ce bel article bien détaillé!
Christich13 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
28 septembre 2016 à 7 h 35 min
Franchement c’est à se demander ce que fout Jimmy Iovine chez Apple, il
aurait mieux fait de rester ou il était si c’est pour nous mettre le bordel
dans l’appli music