L’iMac fête ses 25 ans : l’histoire de l’ordinateur iconique en 4 chiffres

• L’iMac a été annoncé le 6 mai 1998, il y a vingt-cinq ans
• Cet ordinateur a permis à Apple d’éviter la faillite
• Aujourd’hui, un seul modèle subsiste, avec un écran de 24 pouces

C’est le 6 mai 1998 qu’Apple dévoilait pour la toute première fois l’iMac au grand public. L’appareil étonnait alors jusqu’aux plus hautes sphères de la tech, avec sa coque translucide laissant apparaître les composants de la carte mère au grand jour. Le modèle original embarquait un écran de 15 pouces, un processeur PowerPC 750 (G3) – qui lui vaudra son surnom par la suite – et 4 gigaoctets de stockage interne seulement. À titre de comparaison, l’iMac M1 disponible aujourd’hui en magasin intègre 256 gigaoctets de mémoire au minimum.

Aujourd’hui, la gamme iMac fête donc ses vingt-cinq ans, l’occasion pour nous de revenir sur cinq chiffres marquants que l’on doit à cette collection emblématique non seulement chez Apple, mais sur le marché des ordinateurs personnels en général. C’est parti.

1 299 dollars

C’est le prix du premier iMac lors de sa sortie. En prenant en compte l’inflation, ceci représente tout de même pas moins de 2 399 dollars environ de nos jours, soit l’équivalent de près de 2 140 euros au taux de change actuel (à l’heure où nous écrivons ces lignes). Et combien coûte l’iMac M1, en comparaison ? 1 299 dollars aux États-Unis, justement.

Il s’agit toutefois là du tarif de base, qui peut facilement grimper selon la configuration choisie. En France, l’iMac revient ici à 1 549 euros, embarquant alors 8 Go de mémoire vive et deux ports Thunderbolt au dos. Le fabricant fournit aussi le clavier et la souris dans le coffret, et il est possible de doubler la quantité de RAM moyennant une option payante à 230 euros.

5 112

C’est le nombre d’iMac vendus par jour (en moyenne) entre le 6 mai 1998, date de sortie de la première mouture, et le 19 avril 2001. C’est ce jour-ci qu’Apple choisit d’annoncer que cinq millions d’unités ont été écoulées depuis les débuts de la collection, sortie tout d’abord aux États-Unis avant d’arriver plus tard en Europe puis au Japon.

Aujourd’hui, Cupertino ne communique plus sur ses statistiques de vente par produit, mais l’iMac est de loin considéré comme le produit qui aurait sauvé le groupe de la faillite. Tout juste lancé après le retour de Steve Jobs aux commandes de la société, l’appareil aura en effet su conquérir les foules dans le monde entier alors que les caisses de la Pomme étaient presque vides. Un succès qui se réitèrera seulement quelques trimestres plus tard, avec l’arrivée de l’iPod.

11,5 millimètres

Le dernier iMac, propulsé par le processeur M1, dispose d’un écran de vingt-quatre pouces épais de 11,5 millimètres seulement. Un record, qui aura d’ailleurs particulièrement fait parler de lui lorsque le port jack avait dû être déplacé sur la tranche pour cette raison. Alors certes, à ce nombre il faut rajouter les dimensions du pied qui demanderont davantage de profondeur sur un bureau, mais tout de même : c’est impressionnant.

Mais ce n’est pas pour autant que la qualité de la dalle est à mettre au placard, loin de là. En effet, avec l’iMac M1, Apple nous propose tout de même un affichage 4,5K (4 480 par 2 520 pixels) avec une densité de 218 ppi, prenant en charge pas moins d’un milliard de couleurs différentes. La luminosité atteint pour sa part 500 nits, selon la fiche technique officielle.

27 pouces

Il s’agit de la diagonale du plus grand iMac jamais commercialisé par Apple. Sorti pour la première fois en octobre 2009, ce modèle sera toutefois abandonné en mars 2022, lorsque sortira l’iMac M1, disponible en une seule taille désormais. Même l’iMac Pro, doté lui aussi d’un affichage de vingt-sept pouces, a été laissé de côté après seulement un peu plus de trois ans de bons et loyaux services.

Ceci ne signifie pas pour autant que la fin des grands iMac est signée, loin de là. En effet, des indices laissent supposer depuis de longs mois maintenant qu’Apple prépare une nouvelle version avec le design arrivé en 2021, probablement plus grande. Seul bémol, et pas des moindres : le projet ne cesserait d’être tour à tour repoussé ou annulé en interne, ce qui laisse penser que nous ne sommes pas près d’en voir la couleur…