Google ajoute de nouvelles étiquettes de confidentialité
L’entreprise montre patte blanche et propose des mises à jour supplémentaires après quelques jours.
Ces dernières semaines, un faux scandale a touché Alphabet. En effet, ses applications semblaient tout faire pour éviter de passer par la case réglo en affichant des informations relatives à la protection des données personnelles exigées depuis peu par Apple. Plus précisément, il s’agit en fait d’une récente mouture d’iOS 14 qui oblige les développeurs à davantage de transparence à ce sujet.
Pour mieux comprendre le dossier, vous pouvez retrouver ici son origine, mais aussi lire son explication détaillée et enfin en découvrir l’actualité la plus proche. C’est fait ? Alors il est temps de passer à la suite, et devinez quoi : le “cas” Google avance, comme beaucoup pouvaient s’y attendre, mais toujours avec parcimonie.
Google Docs, Sheets, Calendar et Slides
Pour commencer, c’est l’éditeur de texte Google Docs qui se dote de nouvelles étiquettes de confidentialité. Y ont été ajoutées :
- Emplacement
- Coordonnées
- Contacts
- Contenu utilisateur
- Historique de recherche
- Identifiants
- Données d’utilisation
- Diagnostic
- Autres données
Le tableur Google Sheets, l’agenda Google Calendar et Google Slides (présentations à la Keynote) embarquent eux aussi maintenant ces mêmes étiquettes.
S’il est difficile de savoir pourquoi une alternative à Pages ou Microsoft Word a besoin de votre géolocalisation, certaines étiquettes sont toutefois compréhensibles. On suppose ainsi que Contenu utilisateur correspond par exemple aux images à intégrer dans un fichier, tandis que Contacts offre la possibilité de partager un document sans avoir à passer par un lien. Une fonctionnalité qui manquait cruellement à la concurrence d’Apple avant qu’iCloud y ait droit il y a quelques mois.
À venir
Pour l’instant, Alphabet est encore loin d’avoir mis à jour toutes ses applications. Néanmoins, nos confrères américains de chez TechCrunch ont pris le temps de réaliser une liste complète du travail qui reste encore à faire chez Mountain View. On y remarque notamment que certaines apps très populaires n’ont toujours pas droit aux étiquettes de confidentialité, telles que Google News ou le navigateur Chrome.
Google Admin et Jamboard, privilégiées par les professionnels, font aussi partie de cette liste. Pour le moment, on ne sait pas quand leur éditeur choisira d’en dire plus sur les informations privées qu’elles collectent régulièrement.