L’Europe va poursuivre Apple pour comportement anticompétitif
La Pomme vous enferme dans son écosystème et les législateurs n’apprécient pas.
Les nouveaux iPhone sont désormais tous équipés d’une puce NFC, sur laquelle compte Apple Pay pour vous aider à régler vos transactions sans contact dans les transports en commun ou chez le boulanger. Mais il y a un hic : seule l’app Cartes (Wallet) a le droit d’en profiter pour le moment, ce qui n’est donc pas le cas de la concurrence. Il existe pourtant plusieurs alternatives sur Android, comme Google Pay ou Samsung Pay.
Pour l’Union européenne, c’en est trop. D’après l’agence de presse Reuters, une enquête sera ainsi ouverte dans peu de temps pour investiguer le sujet, avec possiblement une amende salée à la clé. Ce n’est pas la première fois que de telles interrogations préoccupent des officiels : déjà cet été, l’Australie commençait à s’entretenir avec l’accusée pour entendre ses arguments dans une affaire très similaire.
Un courrier en préparation
Toujours selon les informations de Reuters, une lettre réunissant toutes les charges retenues contre Apple serait actuellement en cours de rédaction à Bruxelles. Les chiens de garde de Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, étudient déjà le dossier depuis juin dernier. Difficile de connaître leurs motivations précises, mais avec plus de quatre-vingt milliards de dollars de chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2021, les performances de Cupertino font de l’ombre aux puissants.
L’autre condamnation à laquelle pourrait s’exposer Apple l’obligerait à ouvrir son capteur sans fil aux applications tierces. Il semble malgré tout que ce n’est pas la solution la plus évidente : en effet, Apple Pay n’est utilisé que par une minorité d’utilisateurs. Là où la sanction pourrait porter ses fruits, en revanche, c’est sur la question de la jurisprudence. En cédant face aux institutions, la firme de Tim Cook enverrait alors un message fort comme elle a déjà pu le faire après avoir autorisé les achats en dehors de l’App Store.
Pas de calendrier précis
L’information du jour n’ayant rien d’officiel, inutile de préciser que celle-ci est à considérer avec précaution bien que Reuters se trompe rarement. Qui plus est, la source ne précise pas quand Apple sera officiellement contactée par l’EU. Il faudra donc probablement patienter davantage afin d’en savoir plus, surtout que ce genre de procédure gouvernementale a pour réputation de pouvoir durer plusieurs semaines afin d’entendre chaque partie.
Tery (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
7 octobre 2021 à 11 h 00 min
« La pomme nous enferme « !!!?
Personne ne m’a obligé d’acheter un iPhone ! De quoi ils se mêlent eux ?
Tery (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
7 octobre 2021 à 11 h 01 min
Et j’oubliais : l’Australie n’est pas vraiment le bon exemple…
TokiioFlo
7 octobre 2021 à 11 h 35 min
Je ne penses pas qu’on a mis un couteau sous la gorge pour acheter un iPhone.
Si on prend un produit de la marque c’est surtout pour son écosystème et sa sécurité.
Stef05 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
7 octobre 2021 à 17 h 08 min
Encore une décision de l’Europe qui ne sert à rien. Pour changer.
Bof68
7 octobre 2021 à 17 h 40 min
J’ai choisi pour iOS… sinon dommage tout comme les autres, écosystème inexistant.
rikoo
7 octobre 2021 à 18 h 15 min
Je reste sur iOS pour son interface simple et l’écosystème faciles à prendre en main généralement et en raison de sa sécurité,j’y suis depuis le 3g et je n’aime pas ces obligations d’ouverture de plus j’aime l’AppStore et les applications que j’y telecharge je me sens plus en confiance
Darth Philou
8 octobre 2021 à 0 h 07 min
Imaginons l’hypothèse que l’Europe fasse plier Apple et que Samsung Pay et Google Pay puissent être utilisés sur iPhone : combien d’utilisateurs franchiront le pas ? Probablement très peu. Car comme indiqué dans les commentaires précédents, on choisit en général un iPhone en connaissance de cause. Ceux qui n’apprécient pas les contraintes de l’écosystème Apple sont sur Android. Là est la liberté de la concurrence. Ce combat est ridicule et j’ai envie de dire « de quoi je me mêle ». Ça c’est l’Europe que je déteste.