8 mois et 400 000 porteurs : résultats de l’étude de Stanford sur la détection de problèmes cardiaques avec l’Apple Watch
La fibrillation auriculaire est un problème cardiaque qui, si non diagnostiqué et traité à temps, peut causer la mort. L’un de ses symptômes les plus courants est un rythme cardiaque irrégulier. L’Apple Watch est notamment capable de suivre le battement du coeur et surtout surveiller la régularité de la fréquence de battement, afin de signaler toute arythmie. Pour soutenir cette fonctionnalité d’alerte en cas d’irrégularité de fréquence cardiaque, Apple a fait appel à l’université de Stanford en 2017. Celle-ci a alors mis en place une grande étude. Les résultats de cette dernière viennent de paraitre, après de nombreux mois de travail :
Plus 400 000 sujets porteurs de la montre ont été suivis, à travers 50 pays. Pendant 8 mois, les porteurs de la montre ont partagé régulièrement leurs données avec les chercheurs.
Il ressort de cette étude que 0,5 % des 400 000 personnes ont été notifié d’un rythme cardiaque irrégulier à un moment, soit 2 000 sujets. Parmi eux, environ un tiers se sont vu diagnostiqué d’une fibrillation auriculaire via ECG lors d’un examen plus approfondi.
De manière plus large, 84 % des utilisateurs ayant été notifié d’un rythme irrégulier ont eu confirmation, par le corps médical et via d’autres examens complémentaires, avoir un coeur particulièrement sensible aux fibrillations auriculaires. Enfin, plus d’une personne notifiée sur deux est allée consulter un médecin par précaution.
Cette recherche menée par Stanford et Apple met donc en valeur l’utilité que peut avoir la montre au niveau de la santé cardiaque. L’Apple Watch peut être d’autant plus intéressante à ce niveau-là pour les sujets à risque.
On attend impatiemment pouvoir jouir, en France, de la fonctionnalité d’ECG du modèle Series 4. Celle-ci reste pour le moment réservée aux Américains. Elle permet notamment de détecter d’autres symptômes d’une pathologie potentiellement grave.
