Les États-Unis rassurent Apple : le ban de WeChat ne concerne pas la Chine
Finalement, les revenus liés aux ventes d’iPhone pourraient ne pas baisser autant que leur constructeur ne le craignait.
Il y a environ une semaine, des analystes ayant étudié les potentielles répercussions de l’arrêt des activités de WeChat sur iOS alertaient Apple que son nombre de clients en Asie pourrait sérieusement baisser suite à cet incident. Par conséquent, le fabricant s’était alors joint à d’autres grands comptes tels que Ford ou Disney pour protester contre le décret de Donald Trump voué à bloquer l’app de messagerie dans son pays.
En réponse, le président américain s’était targué d’un simple “whatever“, sans manquer de déclencher une de ces polémiques dont il a l’habitude. Mais finalement, son équipe vient d’en dire davantage sur ses ambitions et assure ne pas vouloir interdire WeChat en Chine. Plus de peur que de mal.
L’affaire n’est pas terminée
Néanmoins, selon le journal très bien informé Bloomberg installé non loin de la Maison-Blanche, Trump aurait toujours la main sur les leviers permettant de revenir sur cette décision : le sort des iPhone des 30% d’iPhone vendus de le l’autre côté du Pacifique est donc encore incertain.
Par ailleurs, les détails relatifs aux voyageurs qui passeraient par les États-Unis restent, eux aussi, toujours aussi flous. En 2018, les touristes Chinois auraient dépensé trente-huit milliards de dollars rien que dans le pays de l’Oncle Sam, une somme en chute libre depuis le renouveau de la guerre commerciale entre les deux états.