L’erreur 53 des iPhone réparés pourrait générer des actions de groupe en justice
La semaine dernière,
l’erreur 53 est devenue célèbre parmi les forums d’Apple par le nombre de
possesseurs d’iPhone grandissant se plaignant d’avoir reçu l’erreur en question
sur leur appareil.
Il s’agit d’un blocage pur et simple de l’iPhone pour
celles et ceux qui ont fait remplacer le bouton Touch ID de leur
appareil chez un réparateur tiers (non-agréé Apple), ou qui
l’ont simplement endommagé.
Apple a justifié ce blocage en précisant qu’il s’agit d’une
procédure de sécurité empêchant l’installation d’un Touch ID
piraté qui pourrait permettre l’accès au téléphone. Mais certains utilisateurs
ne l’entendent pas de cette oreille et sont prêts à poursuivre la firme
à la pomme en justice :
Un recours collectif est même en train de se créer afin que
toute personne rencontrant le problème puisse se joindre au recours pour
poursuivre Apple en justice, et ainsi obtenir une indemnisation.
Car différents avocats américains et britanniques estiment que la firme à la
pomme, avec cette affaire de l’erreur 53, pourrait bien être incriminée par le
biais du Criminal Damage Act américain de 1971, qui rend
illégal et punissable tout acte de destruction intentionnel de la
propriété d’autrui.
Il est vrai que l’erreur 53 ne laisse aucune chance à l’utilisateur de
l’iPhone. L’appareil, si le Touch ID a été détecté comme non supporté ou
dysfonctionnant, se bloque pur et simplement. C’est iOS 9 qui
a apporté cette vérification de sécurité concernant le Touch ID.
Les plaignants avec iPhone bloqués n’auraient apparemment pas d’autre
solution que de changer d’iPhone, puisqu’en Apple Store,
rien ne semble être faisable.
L’affaire pourrait bien prendre de l’ampleur, surtout si de nombreux
possesseurs d’iPhone bloqués se joignent au recours collectif. Dans ce cas, et
si Apple perd en justice face à ces attaques, cela pourrait coûter cher à la
firme à la pomme.
Surtout qu’il ne s’agirait pour l’instant que d’un procès sous le coup de la
loi américaine. Si la Commission européenne s’en mêle (en plus de l’inspection
de la C.E. auprès d’Apple à propos de
paiements de taxes douteux en Europe), l’addition pourrait être
encore bien plus salée.
Affaire à suivre.