DMA : ces applications ne fonctionneront plus après un mois à l’étranger
Apple clarifie les règles autour de l’arrivée du DMA en Europe avec iOS 17.4 et les App Store tiers.
Apple vient d’apporter des précisions concernant sa mise en conformité avec le DMA, arrivé en ce début du mois de mars. Si Apple a introduit les principaux points de changements dans iOS 17.4, sorti au début de la semaine, certains points étaient encore à l’éclaircir.
Dans un document d’assistance publié sur son site internet, la marque à la pomme avait notamment annoncé qu’il serait impossible d’utiliser des applications issues de magasins tiers en dehors de l’Union européenne. La marque à la pomme avait cependant annoté initialement qu’une tolérance existerait pour les “courts séjours” en dehors du vieux continent.
Apple pose un cadre clair
Questionnée à de multiples reprises sur la durée de ces “courts séjours” la marque à la pomme vient de prendre la parole à ce sujet. Dans un nouveau document publié par Apple, la firme de Cupertino précise que les “courts séjours” doivent représenter moins de 30 jours consécutifs.
Dans son document, Apple tente de clarifier autant que possible la situation. Durant cette période de 30 jours il sera toujours possible d’utiliser les applications et les mettre à jour depuis l’étranger mais il sera néanmoins impossible de télécharger de nouvelles applications ou de nouveaux magasins d’applications tiers.
Apple dans le viseur de la Commission
Cette nouvelle information pourrait cependant causer des problèmes à Apple car la Commission européenne pourrait la juger “illégale”. En effet, un citoyen de l’Union européenne est et reste un citoyen de l’UE peut importe sa position sur le globe. Cette différenciation entre deux citoyens européens en fonction de leur géolocalisation supposée (car Apple ne collecte pas vraiment les données de l’utilisateur) pourrait en effet faire des émules du côté de Bruxelles.
On sait que les experts européens sont très attentifs à la façon dont Apple va mettre en place ces nouvelles mesures pour se conformer au DMA. La marque à la pomme est déjà dans le viseur des institutions pour avoir restreint le compte développeur d’Epic Games jugeant l’entreprise “peu digne de confiance”.
