Deal Orange Bouygues Telecom : même mort, il bougeait encore !
Le
1er avril dernier, l’opération de rapprochement entre Bouygues et Orange
prenait l’eau, et ce n’était pas un poisson.
Plusieurs raisons avaient été évoquées quant à cet échec, avec une
multitude d’acteurs en jeu et des intérêts
importants pour chacun d’entre eux. Difficile, dès lors, d’arriver à
mettre tout le monde d’accord, surtout selon
les conditions qu’avait posées l’Autorité de la Concurrence concernant la
redistribution des actifs de Bouygues Telecom aux différents opérateurs
concurrents.
Mais selon certaines sources, le week-end qui avait suivi avait vu les
dirigeants d’Orange, de Free et d’SFR reprendre contacte avec Bougyues
dans un dernier élan d’espoir pour tenter de renégocier
l’affaire :
Mais ce fut vain, une seconde fois. En fait, le premier échec du 1er avril
aurait fait réfléchir les différents intéressés et les aurait fait
revoir quelque peu leur position afin de donner plus de chance
à une bonne conclusion du deal. 
Orange avait par exemple accepté de
prendre une part plus importante de pénalité en cas de rupture de l’opération,
SFR était prêt à assumer davantage de garanties, quand Free devenait plus
souple par rapport aux exigences liées aux antennes-relais.
L’État aussi voulait faire l’effort en diminuant le gel de la participation
de Bouygues au niveau des décisions chez Orange, en tant qu’actionnaire.
Mais malgré cette bonne volonté, pour Martin Bouygues, la revente, une fois
les premières négociations échouées, n’était déjà plus
d’actualité, à tel point que certains se demandent encore si ce
dernier n’aurait pas une nouvelle idée derrière la tête maintenant, comme
un nouvel agenda et une revente ultérieure avec plus de poids
et donc plus d’intérêts récupérables.
