COVID-19 et retour au bureau ne font pas bon ménage chez Apple
Ce n’est pas le moment d’être recruté si vous aimez être entouré de vos collègues.
Il n’y a pas qu’en France que le nombre de contaminations au COVID-19 repart à la hausse. En effet, d’autres pays comme les États-Unis font également face à ce fléau en ce moment si bien que les entreprises tentent d’endiguer le phénomène en limitant les contacts au bureau. C’est notamment le cas d’Apple, la société employant plus de dix mille personnes rien qu’en Californie.
En effet, alors qu’un peu plus tôt dans l’année la direction du groupe avait choisi d’obliger ses salariés à retourner à leur poste au moins trois jours par semaine, cet objectif aura finalement été abandonné après la reprise des contagions. Et selon de nouvelles informations signées Mark Gurman (Bloomberg), ce n’est pas près de changer : la situation sanitaire serait pire que jamais chez la Pomme.
Une nouvelle probablement bien accueillie
En interne, les salariés sont nombreux à vanter les qualités du télétravail depuis que celui-ci est devenu la norme avec les débuts du coronavirus. Flexibilité, autonomie, sécurité ou encore meilleure hygiène de vie sont ainsi régulièrement mises en avant pour justifier les arguments de ceux qui ne souhaitent pas se réinstaller de façon permanente dans les locaux d’Apple.
Pour beaucoup, il s’agit même là d’un enjeu clé afin de garantir pérennité à leurs projets au sein même de l’entreprise. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’a été récemment publiée une lettre ouverte à retrouver juste ici, critiquant point par point la politique de ressources humaines d’Apple. À titre de comparaison, d’autres sociétés de la Silicon Valley telles que Google ou Microsoft semblent offrir davantage de liberté à leurs employés.
Des chiffres très encourageants
Il semble pourtant que le télétravail, ou remote working dans la langue de Shakespeare, est donc essentiel pour le bon fonctionnement d’une organisation. Qui plus est lorsque celle-ci commercialise des services et peut donc se gérer à distance grâce à des outils dédiés comme Slack ou Google Meet. On note d’ailleurs que les études démontrent d’autres impacts, au-delà du social, sur l’environnement ou l’économie. En effet, vous dépensez forcément moins en frais de déplacement si vous restez chez vous, tout en réduisant vos émissions de gaz à effet de serre. Un bon point pour les objectifs verts d’Apple à horizon 2030.
