Coronavirus : Steve Wozniak en panique sur Twitter

Le cofondateur d’Apple a semble-t-il voulu plaisanter en parlant de la maladie via un tweet à l’humour noir qui risque de ne pas faire rire tout le monde.

Publié le

3 mars 2020 à 12:46

Par

Valentin

Hier soir, l’ex-associé de Steve Jobs a saisi son clavier pour partager un tweet étrange. Dans celui-ci, il affirme être revenu de Chine avec sa femme juste après le début de l’épidémie de zoonose qui y sévit. Pour rappel, sur place, le cas semble de plus en plus sérieux avec même des usines de sous-traitants d’Apple fermées pour éviter une propagation trop rapide.

Le problème, c’est que le nombre de victimes est désormais si étendu globalement que les chercheurs ont du mal à savoir quels sont les vecteurs de son avancée géographique. En effet, pour mieux étudier le fléau, il est important que les scientifiques identifient le patient zéro, soit la première personne à avoir été infectée dans chaque foyer.

Le couple contaminé ?

Dans le message qu’il a posté, Woz précise qu’il est en ce moment dans une clinique californienne, basée à Santa Clara, pour y effectuer des examens complémentaires suite à une toux sévère rencontrée par son épouse. Il ironise aussi sur le fait d’avoir été saisi par ce mal dès le 4 janvier, en rentrant d’Asie, soit une date proche de celle où le COVID-19 est arrivé aux États-Unis.

Checking out Janet’s bad cough. Started Jan. 4. We had just returned from China and may have both been patient zero in U.S. (@ West Coast Sports Institute in Santa Clara, CA) https://t.co/MRNHqithEU

— Steve Wozniak (@stevewoz) March 2, 2020

Mais dans un entretien avec des journalistes stupéfaits par la nouvelle, l’homme qui ne croit pas en la voiture autonome a finalement ajouté qu’il ne s’agissait que d’une blague et que sa famille n’avait en réalité été traitée que pour une simple grippe.

Beaucoup de médias ont cependant relayé sa fausse alerte, ce qui souligne le climat ambiant de peur et d’inquiétude qui ne cesse de s’accroître même en Europe. Ainsi, même les figures iconiques de la Silicon Valley se font avoir. Même en France, ce n’est pas mieux :