La CNIL valide le code QR pour les lieux accueillant du public
Le caractère obligatoire du dispositif est mis en avant par l’organisme, qui tente encore de lutter contre la propagation du COVID-19.
Depuis l’an dernier, l’épidémie de coronavirus venue de Chine continue de paralyser l’économie traditionnelle. En France, les décideurs rivalisent donc d’ingéniosité pour enrayer le phénomène, déjà responsable de plusieurs millions de cas fatals à travers le globe. Et parmi les solutions envisagées, l’une vient d’obtenir l’aval d’une des plus hautes instances du pays.
Il s’agit du déploiement de flashcodes dans des foyers de contagion potentiels tels que les restaurants ou les salles de sport. En effet, la CNIL (pour Commission nationale de l’informatique et des libertés) vient tout juste de publier un communiqué de presse à ce sujet sur son site web, que l’on pourrait résumer par un avis plutôt positif sur la stratégie en question.
Des alternatives existent
Dans l’Hexagone, entre le couvre-feu, les dérogations de sortie et le port du masque dans la rue, les mesures prises par les autorités continuent de faire débat. A contrario, certains voisins européens comme l’Allemagne ou la Suisse tablent plutôt sur la prévention, avec à la clé de meilleurs résultats pour les statistiques de santé nationales.
En Albanie, l’événement musical Unum Festival a même été maintenu, en accord avec les dirigeants locaux. Pour y entrer, il suffira d’effectuer un rapide test de dépistage juste afin de pénétrer sur le site de la manifestation. Ce type de procédure repère le virus en vingt minutes environ, sans être intrusif ni violent.
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Lecteur-1595779642 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
16 février 2021 à 13 h 41 min
Et pourtant ce QR code n’apparaît ni plus ni moins comme la version moderne de l’étoile jaune. Ça devient de plus en plus dangereux : ceux qui ont le couteau sous la gorge comme les restaurateurs, les théâtres, les bars vont vite forcer cette utilisation pour leur survie.
On va vite dériver vers l’ostracisation d’une population. Terrible…
mke
17 février 2021 à 15 h 43 min
Pouvoir être prévenu rapidement et simplement pour arrêter la transmission du virus c’est ce qui manque actuellement. Si la CNIL donne son feu vert c’est plutôt bon signe, pour le moment il y a quelques réserves.