Civilization 7 débarque sur Mac : prêts à façonner l’histoire ?
Créer un empire, régner, détruire ou commercer avec vos voisins : Civilization est de retour !
L’univers vidéoludique a ses propres légendes, des franchises qui restent dans le cœur et la mémoire des joueurs tant elles ont su marquer leur genre et continuer d’exceller avec les années. La saga des Civilization fait partie de ceux-là ; créée par Sid Meier dans les années 1990, elle est une référence du genre stratégie et a popularisé le sous-genre des 4X (Explorer, Étendre, Exploiter, Exterminer).
Après plus de trente ans d’existence et six opus tous meilleurs les uns que les autres, la série revient avec une septième itération. Au vu de la réussite qu’a été Civilization 6, on se demande comment il est possible de faire mieux. Selon les premiers retours des journalistes spécialisés, c’est pourtant bien le cas.
Une refonte des mécaniques historiques de la série
La série a atteint un tel niveau de maturité et de qualité que les équipes de Fire Axis Games ont dû prendre le risque de faire bouger les fortifications de leur bébé. L’innovation majeure de cet opus réside dans la séparation entre dirigeants et civilisations. Les joueurs peuvent désormais choisir leur leader indépendamment de leur civilisation, créant ainsi une multiplicité de combinaisons, et donc de manières de jouer.
Il est également possible de changer de civilisation à chaque ère historique, un gros atout pour adapter sa stratégie aux circonstances, évitant ainsi les parties perdues d’avance après un mauvais départ.
Le jeu se divise en trois périodes – Antiquité, Exploration et Moderne – chacune dotée d’objectifs spécifiques liés aux quatre voies de développement : militaire, culturelle, scientifique et économique. Une nouvelle structure qui confère aux parties un rythme nouveau, chaque période historique devenant presque une minipartie à elle seule.
Les affrontements sont toujours de la partie et ont aussi bénéficié d’évolutions. © Fireaxis Games
L’interface de gestion urbaine a été repensée avec l’introduction des petites villes, structures limitées nécessitant moins de micro-gestion que les métropoles. Les généraux, nouvelle unité permettant de déplacer plusieurs troupes simultanément, résolvent l’un des éléments un peu irritants propres à la série : les unités militaires devaient être déplacées individuellement.
Le système de crises, survenant en fin d’ère, ajoute une dose de stress supplémentaire en forçant les joueurs à adopter des politiques aux conséquences ambivalentes.
Selon nos confrères de Gamekult, la refonte du volet diplomatique fait mouche. Les relations entre les peuples sont bien plus dynamiques, chaque interaction compte et les décisions ont des répercussions à long terme. Le système en lui-même incite bien plus les joueurs à l’interaction avec ses voisins, qu’ils soient belliqueux ou non. Le résultat final est un système de relation plus organique et moins figé qu’auparavant, plus agréable et naturel à jouer.
Les graphismes donnent au jeu un côté plus sérieux que son prédécesseur. © Fireaxis Games
Cette évolution s’accompagne aussi d’une belle refonte graphique : chaque tuile hexagonale regorge de détails, des animaux animés dans les fermes aux styles architecturaux fidèles aux périodes historiques. Le style cartoon du précédent opus a été complètement abandonné au profit d’un style plus réaliste.
Les différents tests disponibles sur la toile sont assez unanimes : cet opus est une suite réussie, malgré quelques petits ratés. Quelques restrictions agaçantes concernant le partage de ressources, le système de religion toujours un peu en retrait et des parties trop prévisibles en raison de cette nouvelle structure de gameplay. « Ça reste malgré tout un jeu sur lequel on se voit facilement passer plus d’une centaine d’heures d’ici la fin de l’année 2025, en solo ou en multi », rassure Alexandre Cortes de chez Gamekult.
- Civilization 7 innove en permettant de choisir séparément son dirigeant et sa civilisation, offrant la possibilité de développer de nouvvelles stratégies.
- Le gameplay gagne en fluidité avec des améliorations comme les petites villes, les généraux et un système diplomatique plus dynamique.
- Le jeu adopte un style plus réaliste et introduit une progression en trois grandes périodes, procurant un rythme renouvelé aux parties.
