Bruxelles accuse Google d’abus de position dominante avec Android
Apple n’est
pas la
seule entreprise tech dans le collimateur de la Commission européenne.
Dernier accusé en date, Google, pour une question d’abus de position
dominante avec Android sur le marché des smartphones. Plusieurs chefs
d’accusation ont été retenus par Margrethe Vestagern,
commissaire européenne à la concurrence. Et l’amende qu’aurait à payer le géant
de Mountain View pourrait atteindre 7 milliards
d’euros :
D’une part, l’enquête de la commission est déjà close, et à moins que Google
n’organise une défense suffisamment convaincante pour faire diminuer l’amende,
cette dernière pourrait s’élever à 10% du chiffre d’affaires
réalisé par la section mobile de la filiale d’Alphabet.
D’autre part, la commission aimerait aussi que la firme incriminée
corrige le tir à l’avenir, et donc des mesures en ce sens
pourraient être imposées.
Concernant les 3 points de délits, il y a tout d’abord le fait que Google
exige des fabricants de mobiles tournant sous Android, de vendre leurs machines
avec différentes applications maisons préinstallées, comme
Chrome ou le moteur de recherche Google. Si un fabricant ne respecte pas cela,
impossible pour ses appareils d’avoir accès au Google Play
Store.
Autre point critiqué, Android est censé être un système open
source, laissant la possibilité aux constructeurs de le modifier ou
d’utiliser n’importe quelle version. Ce qui n’est pas le cas, puisque l’accès
au Google Play Store devient impossible avec un Android trop modifié par le
constructeur.
Enfin dernière accusation, Google a été vu rémunérer les opérateurs
et constructeurs qui préinstallaient le moteur de recherche Google
exclusivement sur leurs machines.
Prochaine étape, la réponse de Google face à ces accusations. Même si le
dossier semble solide, Google a montré par le passé être toujours prêt
à bien se défendre, notamment sur ces sujets sensibles d’abus de
position dominante
Affaire à suivre.