Brevets : les lunettes Apple Glass plus fortes que Yuka ?
Apple imagine d’étonnantes mais bien pratiques fonctionnalités pour ses objets connectés.
Ce n’est plus un secret pour personne : Apple développe en ce moment même une paire de lunettes intelligentes. Aucun détail officiel n’a en revanche fuité à leur propos, ce qui laisse présager que le projet est loin d’être terminé. Les estimations les plus récentes tablent ainsi sur une sortie dont la date dépasserait 2022, alors même que rien n’est sûr quant à une réelle différenciation entre cet appareil et un plus imposant casque AR.
Les documents déposés auprès de l’USPTO, en revanche, sourcent avec fiabilité les ambitions de la marque à la pomme. Cet organisme, dont le patronyme signifie littéralement United States Patent and Trademark Office, est chargé de protéger la propriété intellectuelle des entreprises aux États-Unis. Et comme son nom l’indique, il se charge donc aussi d’enregistrer de nouveaux brevets.
Détecter la composition des aliments
Parmi les récents fichiers justement acceptés par l’institution américaine se trouve notamment un document détaillant comment une monture pourrait repérer de potentiels aliments périmés. De la même façon, les verres seraient capables de dire si un fruit est mûr ou s’il est préférable d’attendre encore avant de le déguster. La technologie permettant cette prouesse, quant à elle, fait notamment appel aux ondes infrarouges.
Avec ceci, le gadget pourrait aussi juger du nombre de calories ou du taux de graisse d’un produit. Il existe déjà des applications proposant ce type de fonctionnalités, dont la Française Yuka. Celle-ci est de plus en plus utilisée par les consommateurs pour éviter les additifs toxiques en supermarché. D’autres vont encore plus loin, comme Medico qui détaille jusqu’aux composants des différents médicaments disponibles en pharmacie.
Deep learning
À l’instar de la caméra TrueDepth des iPhone, la solution présentée ici par Apple fait aussi appel à la reconnaissance d’images. Grâce à une base de données et sur les informations partagées par les utilisateurs, le logiciel s’améliorerait alors de jour en jour. Gageons que les photos en question seront anonymisées, comme aime à le rappeler Cupertino dans ses campagnes marketing en faveur de la confidentialité.
Pour finir, notons que le brevet ne s’arrête pas là et évoque aussi la détection d’autres objets tels que les animaux, les plantes, la peinture, les bâtiments, les meubles ou de l’électronique. De là à imaginer une aide en réalité augmentée pour que les livreurs Glovo préparent leur commande en magasin plus rapidement, il n’y a qu’un pas.