La société chinoise BOE ne fabriquerait pas les écrans d’iPhone 12

Le nouvel iPhone haut de gamme a, selon les rumeurs les plus récentes, toutes les chances d’être annoncé au mois d’octobre 2020. Un calendrier différent de l’habituel, où la présentation est plutôt organisée lors d’un keynote en septembre chaque année. Parmi les raisons de ce retard, qui colle avec celui du modèle low-cost, on suppose que les sous-traitants asiatiques auraient eu du mal à faire face aux millions de mobiles commandés par Apple alors que la pandémie de coronavirus sévissait encore sur leur continent.

Depuis, la situation semble s’être stabilisée. Les délais seraient malgré tout encore compliqués à rattraper, sans compter qu’un acteur majeur du secteur viendrait d’abandonner. Il s’agit de BOE Electronics, qui avec Samsung et LG figure en tête de liste des fournisseurs d’écrans les plus importants de la planète. La firme n’aurait en effet pas réussi à passer des tests imposés par Apple, offrant le marché à ses concurrentes directes comme le laissent déjà supposer d’autres bruits de couloir.

Quelles conséquences attendre ?

Le cours de l’action de BOE ayant déjà été sérieusement touché par le COVID-19, à en croire la courbe communiquée par la bourse de Shenzhen, on imagine qu’une telle nouvelle fait craindre une clôture à la baisse pour le titre de Shenzhen. À l’origine de cet échec, l’entreprise aurait rencontré de sérieux obstacles lors de la conception des dalles OLED qui seront intégrées dans la gamme iPhone 12 (sa marque abandonnerait le LCD/IPS suite au deuxième SE).

Pour Apple, en revanche, les conséquences directes ne devraient être que minimes. Si d’hypothétiques deadlines reportées sont à attendre, le volume mondial de téléphones portables produits d’ici leur officialisation ne devrait toutefois pas être modifié suite à cet événement. Les clients pourraient alors tous acheter le mobile tant attendu juste après la conférence du troisième trimestre, ce qui présage d’excellents résultats pour les promotions du Black Friday.