Binge Times raconte pourquoi Steve Jobs se cacherait derrière Disney+
Un nouveau livre relate cette histoire méconnue d’un partenariat entre Apple et Disney…
Disney et Steve Jobs, c’est une histoire qui ne date pas d’hier. Le CEO d’Apple, après avoir racheté l’ancêtre de Pixar en 1986, avait en effet -vingt ans plus tard- revendu l’entreprise à la firme désormais dirigée par Bob Chapek. Il avait par la même occasion rejoint son conseil d’administration, avant que ses parts ne reviennent à sa femme suite à son décès. Celle-ci détient 0,03% du château enchanté.
Binge Times, qui est disponible en précommande sur Amazon avant sa sortie le 12 mai prochain, est un ouvrage de Dade Hayes et Dawn Chmielewski qui revient justement sur les relations entre le dirigeant tant controversé et Burbank. Au cœur d’un dossier complet sur la bataille féroce qui oppose Netflix à l’industrie d’Hollywood, on y découvre ainsi une anecdote jamais publiée jusqu’ici.
La rencontre qui change tout
Tout commence en 2005 lorsque l’ancienne numéro un de Disney Anne Sweeney (désormais chez la concurrence) subit de plein fouet l’avènement du piratage. Une des séries clés de sa filiale ABC, Desperate Housewives, voit un de ses épisodes phares téléchargé en masse après avoir pourtant réuni des dizaines de millions de téléspectateurs lors de sa diffusion originale.
À la suite de cette mésaventure, une rencontre a lieu entre les décideurs de la production et Jobs. Le leader charismatique de la Pomme leur présente alors iTunes sur Mac, où une bannière imposante fait la promotion de Lost : Les Disparus, avant de finalement lire le contenu en question sur l’écran de 1,8 pouce d’un iPod. Le drame de J.J. Abrams, tiré de la même chaîne, a probablement été obtenu illégalement pour l’occasion.
Et après ?
Finalement, Mickey acceptera de se laisser convaincre et choisira de proposer ses créations au public via iTunes. Les autres distributeurs du groupe n’apprécieront guère la manœuvre, selon les dires de Sweeney.
En novembre 2019, Cupertino lancera Apple TV+ dans l’hexagone pour 4,99 euros par mois. La plateforme peut notamment compter sur des longs-métrages avec un casting de haut vol, dont plusieurs devraient sortir d’ici les prochains mois.
Disney+, pour le même prix, met à disposition le Marvel Cinematic Universe, la saga Star Wars et les documentaires de National Geographic.
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