Berkshire Hathaway loue la stratégie d’Apple dans un nouvel entretien
La valeur de l’entreprise a été multipliée par dix en près d’une décennie.
Des entreprises les plus capitalisées de la planète, une seule a pu atteindre le cap significatif des trois mille milliards de dollars de capitalisation à la bourse de Wall Street : Apple. Les raisons de son succès sont nombreuses, si bien que le codirigeant de Berkshire Hathaway Charlie Munger a choisi de revenir sur ces facteurs à l’occasion d’un interview accordé à Yahoo! Finance.
Pour l’actionnaire, ces déclarations représentent aussi un certain intérêt étant donné que les titres AAPL représentent son investissement le plus important. Aux dernières nouvelles, le groupe possèderait ainsi plus de 5% du fabricant des iPhone. Soit bien plus que Tim Cook par exemple, actuel CEO du constructeur depuis que Steve Jobs a quitté ce poste.
Une gestion de haut vol
Pour Munger et partenaire de Warren Buffett, Apple est ainsi l’une des sociétés les plus solides, et devrait le rester dans les années à venir. Échangeant avec le journaliste Andy Serwer, l’Américain ajoute que cette qualité découle d’une administration presque “indécente” tant ses résultats sont efficaces. Il faut dire que rien que lors du dernier trimestre fiscal, la Pomme a généré pas moins de 123,9 milliards de dollars, soit l’équivalent de près de 114 milliards d’euros au taux de change actuel.
Autre bénéfice net selon Munger : le nombre de clients fidèles à Cupertino, une métrique clé et particulièrement optimisée par l’effort de Continuité entre les différents appareils constituant l’écosystème de la firme. On peut y citer l’utilisation de l’application Messages, qui incite à choisir les Mac ou les iPad quand il s’agit de s’équiper de grands écrans. Ce que n’apprécie d’ailleurs pas particulièrement la concurrence.
Fortes attente au printemps
Rappelons toutefois que bien que le chiffre d’affaires le plus récent communiqué par Apple soit effectivement un record, il y a peu de chances que la période s’étalant de janvier à mars reproduise le même schéma. Et pour cause ; cette fois-ci pas de Black Friday ni de fêtes de Noël. Le cours de l’action AAPL au NASDAQ n’a d’ailleurs toujours pas retrouvé sa forme du début d’année.
D’ici avril devrait cependant sortir l’iPhone SE de troisième génération, qui promet d’être une véritable réussite à l’échelle globale avec un tarif peut-être sous les 400 euros.