Avec Hexa-X, l’UE se prépare déjà à la 6G

Le déploiement de la 5G n’en est encore qu’à ses balbutiements en France et dans le reste du monde. Tandis que le réseau devient progressivement fonctionnel, les consommateurs auront peu à peu accès à des téléphones compatibles avec cette nouvelle génération de téléphonie mobile. Ce changement ne se fait d’ailleurs pas sans débat, alors que de nombreux Français ont fait part de leur opposition à cette nouvelle technologie, dont des maires de grandes villes.

L’Europe est loin d’être la seule à travailler sur la 6G

Pourtant, la course vers la 6G est déjà amorcée. Ainsi, l’Union européenne vient d’annoncer le lancement d’un projet de recherche sur le déploiement d’un nouveau réseau. Baptisé Hexa-X, il sera piloté par l’entreprise finlandaise Nokia, tandis que des acteurs tricolores tels qu’Orange ou Atos, mais aussi le CEA se joindront à cette initiative.

Dans un communiqué, Nokia a précisé les détails d’Hexa-X. L’idée est d’identifier « les cas pratiques et scénarios 6G uniques, le développement de technologies 6G fondamentales et la définition d’une nouvelle architecture pour une matrice intelligente qui intègre les activateurs technologiques 6G essentiels ».

Et Peter Vetter, Head of Access Research Lab chez Nokia, précise :

Les réseaux 6G auront un sixième sens qui comprendra intuitivement nos intentions, rendant nos interactions avec le monde physique plus efficace et anticipant nos besoins, améliorant ainsi notre productivité.

À noter que l’Europe est loin d’être la seule à s’intéresser à la 6G. En partant assez tôt, l’objectif est de rivaliser avec la Chine qui a déjà lancé son premier satellite 6G en orbite, tandis que l’entreprise sud-coréenne, Samsung, souhaite finaliser son prochaine réseau de télécommunication en 2030.

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Par : Keleops AG

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