L’Apple Watch et Parkinson, ça avance !
La montre connectée Apple est-elle le futur outil de diagnostic de la maladie ?
Depuis son lancement en 2015, l’Apple Watch a montré qu’elle est l’alliée idéale pour notre santé. On ne recense plus le nombre de personnes qu’elle aide au quotidien. Certains lui doivent même la vie, car sans l’Apple Watch, ils n’auraient pas pu être sauvés.
Fréquence cardiaque, taux d’oxygène dans le sang, électrocardiogramme… la montre connectée d’Apple collecte une mine de données physiologiques inédites. Elle peut également détecter des problèmes de santé comme une fibrillation auriculaire, une arythmie cardiaque, l’apnée du sommeil, les crises cardiaques et les chutes. La montre peut également détecter le stress.
Depuis des années, on entend parler du fait que l’Apple Watch serait en mesure de dépister la maladie de Parkinson dans le futur. Une récente méta-analyse vient de nouveau explorer cette possibilité aujourd’hui.
Des résultats encourageants
L’étude compile les résultats prometteurs de plusieurs études sur le sujet. Grâce à ses capteurs de mouvements ultra-précis et son contact permanent avec le poignet, l’Apple Watch pourrait devenir un outil précieux pour suivre l’évolution des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson, comme les tremblements ou la rigidité.
La montre serait aussi capable de détecter des signes plus subtils, qui passent souvent inaperçus en consultation. Troubles du sommeil, fatigue, variations du rythme cardiaque… autant de symptômes non-moteurs qui peuvent apparaître très tôt dans la maladie de Parkinson et que l’Apple Watch pourrait repérer de manière précoce.
Détection 7 ans en avance ?
Une étude de l’Université de Cardiff nous apprenait l’an dernier que les données de l’Apple Watch, analysées par des algorithmes sophistiqués, pourraient prédire l’apparition de la maladie jusqu’à 7 ans avant les premiers symptômes !
De quoi révolutionner le dépistage et la prise en charge de cette maladie.
Bien sûr, ces résultats restent préliminaires et doivent être confirmés par des essais cliniques de grande ampleur. Une chose est cependant sûre : avec l’Apple Watch, c’est un peu de notre médecin que nous portons désormais au poignet. Après la détection de la fibrillation auriculaire, des chutes et bientôt peut-être de la maladie de Parkinson, jusqu’où nous emmènera la montre connectée d’Apple ?