Appaté par le gain, un nouveau “patent troll” accuse Apple d’enfreindre ses brevets
La firme de Cupertino est régulièrement la cible de “patent troll” ou chasseur de brevets. Il s’agit de sociétés possédant des brevets qu’elles n’utilisent pas. Ces sociétés se contentent de trouver des sociétés violant les brevets en question afin de les attaquer en justice et de réclamer des dommages et intérêts.
Ce n’est pas la première fois qu’un chasseur de brevets s’en prend à Apple. La firme de Cupertino a même affirmé en 2014 qu’elle était la cible préférée de ce type de société aux États-Unis. Et voici un nouveau cas aux États-Unis où Apple est accusé d’avoir enfreint 16 brevets.
Ces brevets appartiennent à Seven Networks, une société reconnue comme l’un des plus grands patents trolls aux États-Unis. Cette accusation a été portée devant un tribunal au Texas, qui a pour réputation d’être favorable à la cause des patents trolls justement.
Parmi les différents brevets enfreints, il est fait mention de plusieurs fonctionnalités d’iOS. Par exemple, le système de notifications push, l’actualisation en arrière-plan des applications, et de nombreuses autres fonctions qui sont utilisées par la plupart des fabricants de smartphones.
Cela met également en lumière le problème des brevets aux États-Unis, qui servent à protéger, mais peuvent aussi servir à nuire, comme le montrent les chasseurs de brevets.
Avant Seven Networks, le dernier patent troll à s’être attaqué à Apple, était la société VirnetX en 2016. Cette dernière réclamait la somme de 532 millions de dollars à Apple pour violation d’une partie de ses brevets ayant trait aux technologies VPN (Virtual Private Network).