Apple doit régler ces sujets clés avant de satisfaire les actionnaires
Tout n’est pas au beau fixe chez Apple, néanmoins les résultats financiers restent en pleine forme.
Comme chaque année, Apple va bientôt organiser son habituelle rencontre avec les investisseurs pour leur détailler son prévisionnel et les challenges rencontrés lors des douze derniers mois. Mais bien avant, les principaux intéressés préparent déjà les questions qu’ils poseront au géant de Cupertino le jour J. L’occasion de faire un rapide tour d’horizon des interrogations qui s’affinent en coulisses…
À commencer par celles relatives au syndicalisme. Si en France ce sujet ne fait pas vraiment débat tant il est ancré dans les mœurs, outre-Atlantique, c’est autre chose. En effet, aux États-Unis, les salariés d’Apple commencent tout juste à se réunir pour défendre leurs droits devant les autorités référentes. Et jusqu’à maintenant, la gestion de ces formations par la direction de la firme à la pomme s’est avérée assez mitigée : on a parfois pu lui reprocher de tenter de faire taire -plus ou moins discrètement- la contestation. Ce qui n’a toutefois pas encore été prouvé devant les tribunaux.
Foxconn et d’autres prestataires dans le viseur
Avec ceci, bien évidemment, ce sont aussi les sous-traitants qui interpellent. On ne compte plus les affaires de suicides, d’enfants ouvriers ou tout simplement d’horaires à rallonge qui accablent Foxconn. Le groupe se charge d’assembler des millions d’iPhone dans ses usines, dont bon nombre sont basées en Chine. Un pays qui plus est peu regardant sur les Droits de l’homme.
SumOfUs, un groupe d’activistes, souhaite par ailleurs obtenir davantage de réponses quant au recrutement forcé des Ouïghours. Celui-ci prend place depuis plusieurs années au sein de l’Empire du Milieu selon plusieurs enquêtes humanitaires et des partenaires d’Apple sont toujours soupçonnés d’y prendre part. De son côté, la société de Tim Cook a déjà arrêté de collaborer avec des entreprises accusées de la sorte.
Télétravail
Pour finir, d’après des informations émanant du très sérieux Financial Times, certains actionnaires souhaitent aussi en savoir plus sur le respect du télétravail. Depuis septembre, aux États-Unis, les salariés d’Apple doivent se présenter au bureau au moins trois jours par semaine. Mais beaucoup ont apprécié se retrouver chez eux ou en coworking depuis la crise du coronavirus et acceptent donc difficilement ce retour aux sources. Et ce même si Apple reste considérée comme l’une des entreprises où il est le plus agréable d’officier.