Quand Apple s’inquiète des syndiqués, Microsoft les supporte
Les conditions de travail pourraient s’améliorer aux Etats-Unis, chez l’une comme chez l’autre.
Microsoft vient de confirmer, via l’un de ses porte-paroles, que la création d’un nouveau syndicat par les employés d’une de ses futures filiales n’était pas un problème. L’information provient directement de Phil Spencer, chef du département Xbox à mettre en parallèle avec l’offre de jeux vidéo à la demande Apple Arcade disponible sur Mac, iPhone et iPad.
Chez la marque à la pomme cependant, les relations entre la direction et ses salariés sont plutôt tendues ces dernières semaines. Estimant ne pas être rémunérés à leur juste valeur, ceux-ci ont également décidé de se réunir en syndicat notamment au sein de l’enseigne de Grand Central (New York). Mais plusieurs témoignages accusent Cupertino de tenter de bloquer ces manœuvres, ce qui pourrait contrevenir à la législation en vigueur outre-Atlantique.
Un studio majeur dans la boucle
La potentielle branche de Microsoft concernée dans ce dossier est Raven Software, elle-même sous le giron du géant Activision Blizzard en passe d’être racheté par Redmond. Basé dans le Wisconsin, l’éditeur est notamment à l’origine de succès tels que Call of Duty: Black Ops Cold War, Star Wars Jedi Knight ou encore X-Men Origins: Wolverine.
Face à de telles réussites, Tim Cook étoffe sa proposition de valeur avec des grosses licences sur Apple Arcade. Sonic Racing, Crossy Road Castle, LEGO Brawls sont notamment au catalogue, dont l’accès demande de débourser 4,99 euros par mois. Avec iOS cependant, le développeur peut se targuer d’être le numéro un mondial du gaming selon certains critères.
Les régulateurs enquêtent
De toute manière, pour le moment l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft est encore sujette à caution. En effet, la FTC (Federal Trade Commission) a son mot à dire tant le montant de la transaction est élevé : on parle tout de même ici de soixante-neuf milliards de dollars.
Il arrive ainsi dans ce genre de cas que les législateurs décident de limiter la puissance de certains, ce fut le cas lors du rachat avorté d’ARM par Nvidia quelques mois plutôt. Une décision clé pour Apple, puisque la firme conçoit aussi ses propres puces grâce à un partenariat d’envergure avec le fondeur taïwanais TSMC.
Lecteur-1604530471 (posté avec l'app i-nfo.fr V2)
30 mai 2022 à 22 h 48 min
🤣le progressisme façon apple
Pas besoin de syndicat la Tim s’occupe de vous